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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:33

 

La Femme musulmane observe le voile légal chaque fois qu'elle sort de sa maison ; c'est l'habit islamique que les textes du Saint Coran et les Hadiths du Messager d'Allah (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) ont déterminé sans équivoque. Elle ne doit pas quitter sa maison ou apparaître devant des hommes, autres que ceux qui lui sont interdits en mariage, parfumée ou maquillée.

 

Elle sait que le Saint Coran a catégoriquement interdit de tels actes.

 

{Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines ; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris ou à leurs pères ou à leurs frères ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs maris, ou aux femmes musulmanes ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants ! Afin que vous récoltiez le succès} [Sourate 24 - Verset 31]

 

La femme musulmane consciente ne fait donc pas partie de cette catégorie de femmes sous-habillées que connaît la société dite moderne, des femmes égarées et déviées de la voie d'Allah ; par contre, la femme musulmane tremble de peur voyant la terrible image décrite par le Messager d'Allah (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) concernant ces femmes dévoilées et maquillées qui vivent dans la débauche et la corruption morale :

 

« Je n'ai pas vu pire que deux catégories d'habitants de l'enfer, ceux avec des fouets semblables aux queues de vache et dont ils se servent pour fouetter les gens ; et la deuxième composée de femmes habillées sans l’être, vaniteuses dont les têtes ressemblent aux bosses des chameaux à cause de leurs toilettes artificielles ; elles n'auront guère accès au Paradis et ne peuvent même pas sentir sa brise, car elle est si distante » [Rapporté par Muslim].

 

La femme musulmane mûre, qui a appris l'Islam pur et grandit dans un milieu sain sous sa coupole, n'observe pas le voile islamique par tradition ou habitude, mais elle l'observe par conviction et avec un cœur plein de foi dans le commandement d'Allah le Tout Puissant.

 

Elle est convaincue que cette religion est révélée par Allah pour préserver la femme de la séduction, de la dépravation et de l'égarement. Elle l'accepte par conséquent avec un esprit satisfait, un cœur serein et une profonde conviction : tel fut le cas des femmes des Mouhajirines (les émigrés mecquois qui ont gagné Médine) et des Ansars (les partisans du Prophète à Médine) le jour où Allah révéla son commandement qui trancha sur cette question une fois pour toutes.

Al Bukhari rapporte qu’Aicha [qu'Allah soit satisfait d'elle] mère des croyants disait :

 

« Qu'Allah ait en sa miséricorde les premières femmes Mouhajirâtes (les femmes émigrées) quand Allah dit : Qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine, elles coupèrent leurs robes pour les rabattre sur leurs poitrines. » Dans une version d’Al Boukhâry aussi : « Elles coupèrent les bords de leurs robes pour voiler leur visage. »

 

Dans une version rapportée par Safiya bent Chayba [qu'Allah soit satisfait d'elle] :

 

« Nous nous trouvions chez Aicha en train de parler des bienfaits des femmes de Kuraich quand Aicha dit : les femmes de Kuraich ont des bienfaits sur nous, mais par Allah je n'ai jamais vu mieux que les femmes des Ansars ni plus croyantes en la révélation ! La sourate de la Lumière fut révélée : « Qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine » et les hommes se tournèrent vers elles leur récitant les versets révélés par Allah sur leur sujet, chaque homme le récita à sa femme, sa fille, sa sœur et à toute femme proche ; toutes les femmes s'exécutèrent et utilisèrent les tissus de voyage pour se voiler en toute conviction des révélations d'Allah ; elles suivirent le Messager d'Allah toutes voilées. » [Rapporté par Muslim].

 

 Qu'Allah accorde sa miséricorde aux femmes des Mouhajirines et Ansars, elles ont une foi solide et un Islam sincère. Elles se sont soumises au Coran dès sa révélation !

 

Toute croyante sincère en Allah et en son Messager (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) doit suivre l'exemple de ces femmes vertueuses et observer ainsi le voile islamique distingué sans porter d'intérêt aux femmes nues et maquillées autour d'elles.

 

Ceci me rappelle la brave position d'une fille universitaire musulmane voilée qui n'est pas moins exemplaire que les femmes Muhajirines et Ansars. Un reporter, visitant l'université de Damas, lui demanda la raison de son voile et comment elle supporte la chaleur infernale de l'été, elle lui répondit : « Dis : le feu de l'enfer est plus infernal » !

C'est par de telles filles musulmanes conscientes et pures que les familles musulmanes sont fondées et que les générations futures sont éduquées et que les hommes constructeurs sont formés ; et elles sont nombreuses louange à Allah.

 

Le voile islamique n'est pas une innovation de l'Islam, toutes les religions d'Allah avaient incité la femme à se voiler avant l'avènement de l'Islam et c'est, ce que nous démontre ce qui reste de ces religions qui ont été altérées et dénaturées.

 

Nous constatons cela dans le décent habit des nonnes chez les chrétiens vivant dans les pays islamiques ou occidentaux et dans la coiffure de la femme chrétienne chaque fois qu'elle se rend à l'église. Le désaveu impudique actuel du droit de la femme au voile est un désaveu de toutes les religions divines depuis celle d'Abraham, Moise, Jésus [sur eux la paix] jusqu'à la religion pure de l'Islam.

 

C'est un désengagement de la religion d'Allah l'Unique qui la révéla à l'humanité entière pour tous les temps, la religion annoncée par son Messager, génération après génération, afin d'enraciner les valeurs de droiture, de vertu et du bien dans l'esprit humain et guider l'homme sur son chemin, le chemin de l'unité et de la soumission à sa volonté :

 

{Les hommes ne formaient (à l'origine) qu'une seule communauté. Puis ils divergèrent. Et si ce n'était une décision préalable de ton Seigneur, les litiges qui les opposaient auraient été tranchés} [Sourate 10 - Verset 19]

 

{“Ô Messagers ! Mangez de ce qui est permis et agréable et faites du bien. Car Je sais parfaitement ce que vous faites. Cette communauté, la vôtre, est une seule communauté, tandis que Je suis votre seigneur. Craignez--moi donc”} [Sourate 23 - Versets 51-52]

 

{Et celle (la vierge Marie) qui avait préservé sa chasteté ! Nous insufflâmes en elle un souffle (de vie) venant de Nous et fîmes d'elle ainsi que de son fils, un signe pour l'univers. Certes, cette communauté qui est la vôtre est une communauté unique, et Je suis votre Seigneur. Adorez-moi donc. } [Sourate 21 - Versets 91-92]

 

http://www.islamhouse.com/167493/fr/fr/audios/Le_voile_de_la_femme_musulmane

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 08:49

 

 

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Selon Ahmad et at-Tabarânî rapportent un hadîth d’après Oum Houmayd as-Sâ’adiyyah qui était allée voir le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) et lui a dit : – « Ô Messager d’Allâh ! J’aime prier avec toi » – « Je sais [lui dit le Prophète] que tu aimes prier avec moi, mais la prière que tu accomplis dans ta maison est meilleure que celle que tu effectues à la mosquée, et celle que tu effectues dans ta chambre est meilleure que celle que tu accomplis dans ta maison, et la prière que tu effectues dans ta maison est meilleure que celle que tu effectues dans la mosquée de ton peuple (voisine), et celle que tu accomplis dans celle-ci est meilleure que celle tu effectues dans ma mosquée ». Ahmad considère sa chaîne de transmission comme bonne, hadîth qui se renforce par le biais d’Ibn Mass’oûd d’après Abî Dâwoud.

Nb: «les meilleurs rangs des hommes sont les premiers rangs et les plus mauvais pour eux sont les derniers rangs et les meilleurs rangs des femmes sont les derniers rangs et les plus mauvais pour elles sont les premiers rangs.»

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 20:54
Le Prophète Muhammad et lafemme…
 
Préparé par
le bureau de recherche de
Madar Al-Watan
 
 
Traduction et recherche des sources des hadiths
Abu Hamza Al-Germâny
 
Éditions
Madar Al-Watan
 
 
Publié par
Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
 
Exclusivité :
 
 
Nous tenons à remercier notre frère Mahmoud et notre frère Gilles Kervenn pour leur généreuse participation…
 
 
L’islam à la portée de tous !
 
Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
 
Introduction
 
Louange à Allah seul, et que Son salut et Sa bénédiction soient sur le dernier des Prophètes…
 
Croire que le Prophète de l’Islam, Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), a opprimé et soumis la femme, a bafoué ses droits, l’a prise comme un objet de plaisir, s’est comporté envers elle tel un maître avec son domestique en ne l’écoutant pas, ni l’associant aux affaires publiques, sans la concerter ou lui demander son avis, mais qu'il lui ordonnait et qu'elle devait obéir, est une idée malheureusement répandue en Occident.
Ceci est l’image de Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans l’esprit des Occidentaux et notamment celle concernant son comportement avec la femme. Cette image est sans le moindre doute erronée allant à l’encontre de la réalité. Elle fut vulgarisée et ancrée dans les esprits des Occidentaux par les religieux, les intellectuels, les médias et même les politiques. Ceci, pour écœurer les gens de l’Islam et de son Prophète. Cependant, il existe un groupe de personnes dont font partie des gens considérés comme des meneurs dans le domaine intellectuel, médiatique et politique, qui n’accepte pas cette fausse vision des choses et persiste à montrer la réelle conception de l’islam et de son Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Seulement, l’emprise du premier groupe sur les médias a rendu la voix du deuxième groupe presque inaudible voire sans aucune répercussion.
Si nous voulons connaître la conduite que le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) adoptait avec la femme, il convient avant toute chose de lire sa biographie en étudiant ses paroles et son attitude envers elle, pour pouvoir ensuite juger en toute neutralité et objectivité.
 
Le statut de la femme avant l’Islam
 
En premier lieu, nous devons nous poser cette question : la femme jouissait-elle de droits avant l’Islam qui, ensuite, auraient été retirés par le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) après l’Islam ?
La réponse est non ! La femme ne possédait aucun droit avant l’Islam, mais l’Arabe, dans sa nature, détestait les filles, qu’il considérait comme un déshonneur. Ceci alla jusqu’à que certains Arabes d’avant l’Islam étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette situation, lorsqu’Allah dit :
 (Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit et une tristesse profonde, mais contenue l’envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il garder cette fille malgré la honte engendrée ou l’enfouir dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !)[1]
Avant l’Islam, s’il advenait à la femme de perdre son mari, elle était donnée en héritage à ses enfants et ses proches, si du moins ils le souhaitaient. Ils avaient libre choix de la remarier avec l’un d’entre eux, sinon ils pouvaient lui refuser tout remariage et l’enfermaient jusqu’à ce qu’elle meurt. L’Islam rejeta tout cela, et le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui fit valoir ses droits, comme nous pourrons le constater.
Avant l’Islam, la situation de la femme n’était point meilleure dans les autres communautés. En Grèce antique, la femme était considérée comme un misérable objet se vendant et s’achetant dans les marchés. Elle ne jouissait d’aucun droit civique, ni financier. Son mari, après son père, détenait un droit total sur elle, notamment sur son argent ; en aucun cas, elle ne pouvait l’utiliser sans son accord préalable. En Inde, lorsque la femme perdait son époux, elle n’avait plus de raison de vivre ; sa vie se terminait à la mort de son mari en s’immolant de plein gré sur son bûcher.
De même, si nous étudions la situation de la femme chrétienne au Moyen-Âge, nous remarquerons qu’elle vivait une situation pire que celles déjà citées. À tel point que les religieux se demandèrent si sa nature était humaine ou diabolique ? Voilà l’environnement dans lequel vivait la femme avant l’Islam. Qu’a donc apporté l’Islam à la femme ? Et qu’a apporté le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) à la femme ?
 
Le statut de la femme en Islam
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) nous a informé qu’il aimait la femme et en aucun cas ne la détestait ni la dévalorisait. Il disait (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « De cette vie, j’ai aimé les femmes et le parfum, et on a rendu la prière agréable à mes yeux. »[2] Aussi, le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) parla de l’égalité humaine des femmes avec les hommes en disant : « Les femmes sont les consœurs des hommes. »[3] En effet, tous les hommes proviennent d’une femme et d’un homme, et les femmes également ; personne n’est donc plus méritant que l’autre si ce n’est par la foi et les bonnes œuvres.
En France, en 585, lors du Concile de Mâcon, on se demandait : est-ce que la femme possède une âme ou pas ? Ils en conclurent que la femme était dépourvue de l’âme qui sauvait la personne du châtiment de l’enfer si ce n’est l’âme de Marie qui, elle, sera sauvée !
Par contre, le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a été envoyé pour confirmer l’égalité entre l’homme et la femme concernant la foi, la pratique et les récompenses qui leur sont liées. Allah dit :
(Les soumis et les soumises à Dieu, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, ceux et celles qui endurent avec patience, se montrent humbles, donnent l’aumône, jeûnent, préservent leur chasteté et se remémorent souvent Dieu : à tous Dieu a préparé un pardon et une énorme récompense.)[4]
Allah dit également :
(Celui qui fait une mauvaise action sera rétribué par son équivalent ; et celui, mâle ou femelle, qui fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur rétribution sans compter.)[5]
Lorsqu’Allah leur interdit de détester la naissance des filles en disant :
(À Dieu appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu’il veut. Il fait don de filles à qui il veut, et octroie des garçons à qui il veut. Ou bien il donne à la fois garçons et filles ; et il rend stérile qui il veut. Il sait et est capable de tout.)[6]
 
… le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) fit de même en proscrivant cet affreux comportement et encouragea l’éducation des filles et le bon comportement envers elles. En effet, il dit (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Celui qui éduque deux filles jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de la puberté, lui et moi, ressusciterons le jour de la résurrection de cette façon (et il joignit les doigts de sa main.) »[7] Ceci montre combien son degré est élevé et qu’il sera rapproché du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) pour la seule raison de s’être occupé de ses filles et pour les avoir protégées jusqu’à qu’elles aient atteint l’âge de la puberté et de la responsabilité. Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit aussi : « Celui qui détiendra sous sa responsabilité trois filles ou trois sœurs, ou bien deux filles ou deux sœurs, puis se comportera bien avec elles en craignant Allah rentrera au paradis. »[8]
Au moyen de cette méthode encourageante, le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) mit fin à une conduite ancrée dans les esprits des Arabes avant l’Islam, celle qui portait en aversion les filles en les considérant comme le symbole de l’impuissance et du déshonneur.
 
La femme et l’enseignement
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) encouragea les femmes à s'instruire en disant : « Rechercher la science est une obligation pour tout musulman. »[9] Cela concerne aussi bien l’homme que la femme. Une femme vint voir le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et lui dit : « Ô messager d’Allah ! Les hommes se sont emparés de toutes tes paroles, consacre-nous donc un moment pour que l’on puisse te rencontrer et que tu nous enseignes ce qu’Allah t’a appris. » Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Réunissez-vous ce jour-là et ce jour-ci. » Ce qu’elles firent aussitôt ; durant ces jours, le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) leur enseignait ce qu’Allah lui avait appris.[10] 
D’ailleurs, le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), durant ses sermons et ses exhortations, s’adressait aux hommes comme aux femmes, puis s’adressait exclusivement aux femmes et leur consacrait quelques-unes de ses paroles. En d’autres termes, les personnes qui bénéficiaient le plus des paroles du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) étaient, sans le moindre doute, les femmes.
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) n’enfermait pas la femme à la maison, comme ils prétendent ! Au contraire, il lui a permis de sortir lorsqu’elle avait des choses à faire, mais aussi pour rendre visite à ses proches et ses amis, pour rendre visite au malade, etc. Il lui a également permis d’aller à la mosquée en disant : « N’empêchez pas les femmes d’aller aux mosquées. »[11] 
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) aimait la compagnie de son épouse.
De plus, le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) aimait la compagnie de son épouse lors des invitations et les refusait si jamais l’inviteur n’admettait pas sa femme avec lui.
Anas (qu’Allah l’agrée) raconte que le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait un voisin persan connu pour ses mets délicieux. Ce voisin prépara un plat pour le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et le convia à sa table. Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui dit : « Et mon épouse ? (En parlant de son épouse Aïcha, qu’Allah l’agrée) » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rétorqua : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra son invitation et le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui redemanda : « Et mon épouse ? » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rétorqua de nouveau : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra une nouvelle fois son invitation et le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui redemanda : « Et mon épouse ? » L’homme, après trois demandes consécutives, dit : « Je suis d’accord. » Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Aïcha se levèrent et se suivirent mutuellement jusqu’à atteindre la maison de l’hôte. »[12]
Remarquez comment le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) refusa l’invitation de cet homme parce qu’il ne pouvait pas supporter s’imaginer manger sans la compagnie de son épouse.
Ce comportement fait partie de la bonne relation à avoir avec sa femme, du respect de ses droits et de la prise en compte de ses sentiments et de ses considérations.
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) incite à la tendresse envers la femme.
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) connaissait bien la nature féminine, il savait que les sentiments chez la femme exercent une influence plus grande que chez les hommes, sachant qu’elle est plus émotive et plus faible psychologiquement et physiquement. C’est pour cette raison que le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) conseilla d’être tendre et patient avec elle, de ne pas trop tenir compte de ses fautes, car être dur avec la femme mène à la rupture entre les époux. Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Veuillez du bien aux femmes. Elles ont été créées d’une côte et la côte la plus tordue est celle de la partie supérieure. Si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la briserais, mais si tu la laissais ainsi, elle resterait tordue, je vous enjoins donc d’être bons avec les femmes. »[13] On trouve dans un autre hadith la version suivante : « Les femmes ont été créées d’une côte, si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la briserais, conduis-toi bien avec elle et vous pourrez vivre ensemble. »[14]
Ce hadith montre quelle est la meilleure attitude à adopter pour que la femme puisse s’affermir et s’améliorer. Cette attitude ne passe que par la douceur, la délicatesse, la persuasion et la prise en charge. En effet, l’attitude qui consiste à vouloir changer la femme et l’améliorer par la violence et la rudesse ne mènera qu’à la multiplication des problèmes.
 
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) incite à subvenir aux besoins de la femme
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) incita les époux à dépenser pour leurs femmes selon leurs capacités. En Islam, subvenir aux besoins de la femme est une obligation prescrite à l’homme. Malgré cela, le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) informa que l’homme est récompensé pour chaque dépense effectuée pour son épouse. Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit à Sa’d Ibn Aby Waqâss (qu’Allah l’agrée) : « Tu ne dépenseras point un bien, en voulant par cette dépense le visage d’Allah, sans qu’on ne te récompense pour cela, même la nourriture que tu fais goûter à ta femme. »[15]
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit également : « Le meilleur argent est celui qui est dépensé par l’homme pour sa famille. »[16] On entend par « famille » sa femme et ses enfants. Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « L’homme qui donne de l’eau à boire à son épouse est récompensé. »[17] Al-‘Irbâd Ibn Sârya (qu’Allah l’agrée), compagnon du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), après avoir entendu ce hadith, alla voir sa femme, lui donna à boire et l’informa de ce qu’il avait entendu du messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui).
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a rendu l’homme responsable de sa femme et de ses enfants le jour de la résurrection ; il dit : « Allah demandera des comptes à tout ceux qui avaient une responsabilité sous leur autorité : a-t-il bien assumé ses responsabilités, ou a-t-il été négligent ? Ceci, jusqu’à ce qu’il demande à l’homme s’il a bien assumé la responsabilité qu’il détenait sur sa famille. »[18]
 
L’exhortation du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) au bon comportement envers son épouse
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) montra qu’entretenir de bonnes relations avec les femmes était un signe révélant la noblesse d’esprit et la vertueuse attitude de l’homme. Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec les femmes. »[19] De plus, le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) interdit de frapper la femme : « Ne frappez pas les femmes. »[20] Il ordonna de patienter avec elle et de ne pas avoir de l’aversion contre elle en disant (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Le croyant ne doit pas détester sa femme, car si un comportement en elle lui déplaît, un autre lui plaira. »[21] C'est comme si le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ordonnait à l’homme de rechercher uniquement les atouts de la femme et ses bons côtés, sans s’attarder sur les bévues et les écarts de conduite, car cela, mène à la rupture et à l’animosité entre les époux.
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) autorisa l’épouse à porter plainte en justice, si son époux se comportait mal envers elle. Des femmes venaient voir les femmes du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) pour se plaindre du mauvais comportement de leurs maris ; le Prophète dit alors : « De nombreuses femmes se sont présentées chez la famille de Muhammad pour se plaindre de leurs maris ; sachez donc qu’ils ne sont en aucun cas les meilleurs d’entre vous. »[22]
Cela signifie que ces hommes qui se sont mal comportés avec leurs femmes et les ont offensées ne sont nullement les meilleurs hommes.
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), saisissant la faiblesse physique de la femme par rapport à l’homme et le fait qu’elle ne peut pas se défendre seule dans la plupart des cas, mit en garde contre ceux qui s’en prennent aux faibles, dont fait partie la femme, et les menaça en disant : « Ô seigneur ! Je mettrai dans la gêne ceux qui s’en prennent aux droits des deux faibles : l’orphelin et la femme. »[23]
Cela signifie que ceux qui s’en prennent à ces deux types de personnes ne seront point pardonnés, mais seront exposés à la gêne et au châtiment dans cette vie et dans l’au-delà.
 
L’ordre du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) de préserver les secrets du couple
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ordonna de garder les secrets des femmes en disant (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Le jour de la résurrection, parmi les personnes dont la situation sera des plus mauvaises auprès d’Allah, l’homme qui prend plaisir avec sa femme et la femme qui prend plaisir avec lui pour ensuite divulguer leur intimité (aux autres). »[24] 
Ce hadith montre qu’il est interdit à l’homme de divulguer comment se déroulent ses rapports sexuels, les décrire en détail, comme il lui est interdit de divulguer tout autre secret confié par sa femme.
Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a pris soin des exigences sexuelles de la femme ; c’est pour cette raison qu’il encouragea les maris à accomplir l’acte sexuel et à assouvir complètement les besoins de la femme pour qu’elle n’éprouve pas l’envie de voir un autre que son mari. Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Chaque fois que vous faites œuvre de chair, ceci est équivalent à une aumône. » Les compagnons s’écrièrent : « Ô messager d’Allah ! Comment pouvons-nous assouvir nos besoins sexuels et obtenir par là une récompense ? » Il répondit (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « N’as-tu pas vu la personne qui accomplit l’acte sexuel de façon illicite ; cette personne ne récolterait-elle pas un péché ? De la même façon, celui qui accomplit l’acte sexuel de façon licite obtient une récompense. »[25]
 
 
L’interdiction du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) d’avoir de mauvaises suspicions à l’égard de sa femme
Parmi les honneurs que le Prophète rendit à la femme, on compte le fait qu’il interdit aux hommes d’avoir de mauvaises suspicions à leurs égards et de rechercher en elle un faux pas. Jâber (qu’Allah l’agrée) dit : « Le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) interdit au voyageur de rentrer chez son épouse de nuit par surprise afin de la prendre sur le fait accompli et pour ambitionner de voir un faux pas. »[26]
Quel honneur plus grand peut être fait aux femmes si ce n’est celui d’interdire à l’homme, dont l’absence fut longue, de rentrer chez lui de nuit sans avoir préalablement prévenu sa femme ! Cela est interdit, s’il fait cela avec l’intention de l’espionner et s’il doute sur son comportement. C’est bien Muhammad qui a vraiment libéré la femme...
 
La tendresse du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) envers ses épouses Khadija et Aïcha
Quant au comportement du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avec ses femmes, il se distinguait par une intense sensibilité et douceur. Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) aidait son épouse dans les tâches ménagères. Al-Aswad demanda à Aïcha, qu’Allah l’agrée : « Comment se comportait le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) au sein de sa famille ? » Elle répondit : « Il m’aidait dans les tâches ménagères, et lorsque retentissait l’appel à la prière, il allait à la mosquée pour l’accomplir. »[27]
Contemplez ce tableau aux couleurs romantiques et écoutez ces merveilleuses paroles entre deux époux, dont l’un est Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’autre Aïcha, qu’Allah l’agrée, et vous sentirez le degré de sensibilité et d’amour que l’épouse du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) éprouvait pour lui. Le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit à Aïcha : « Je sais lorsque tu es en colère (contre moi) et lorsque tu es satisfaite (de moi). » Elle dit : « Et comment sais-tu cela, ô messager d’Allah ? » Il répondit : « Lorsque tu es satisfaite, tu dis : "bien sûr, je jure par le Seigneur de Muhammad" et lorsque tu es en colère, tu dis : "non, je jure par le Seigneur d’Abraham" » Elle acquiesça et dit : je jure par Allah, ô messager d’Allah, il n'y a que ton nom que je puisse esquiver (en état de colère). »[28] Cela signifie que mon amour pour toi est ancré à jamais dans mon cœur et ne se transformera jamais.
Contemplez également ce beau tableau représentant le badinage amoureux entre les deux époux. Aïcha, qu’Allah l’agrée, dit : « J’accompagnai le Prophète dans un de ses voyages alors que j’étais encore une jeune fille mince et svelte, puis le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit aux gens : « Avancez ! » Ils avancèrent, puis il me dit : « Viens faire la course avec moi. » Nous fîmes la course ensemble et je le battis. Il ne m’en parla plus pendant un long moment jusqu’à oublier ce fait. Plus tard, lorsque je pris du poids et je forcis, je l’accompagnai une nouvelle fois dans un de ses voyages, puis il dit aux gens : « Avancez ! » Ils avancèrent, puis il me dit : « Viens faire la course avec moi. » Nous fîmes la course ensemble et cette fois, il me battit. Il ria en disant : « Cette fois j'ai pris ma revanche (de la première course perdue) ! »[29]
La fidélité du Prophète envers son épouse Khadîja, qu’Allah l’agrée, se perpétua jusqu’à sa mort. Anas (qu’Allah l’agrée) dit : « Lorsque un cadeau était offert au Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), il disait : « Faites-le parvenir à cette femme, car elle était une amie de Khadîja. »[30]
On demanda au Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quelle est la personne que tu aimes le plus, il répondit : « Aïcha. » qui était son épouse.[31]
 
L’honneur rendu à la mère par le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) de l’Islam
Enfin, le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) n’a point omis d’évoquer l’importance de la mère qui est volontairement oubliée par les organisations internationales qui prétendent défendre les droits de la femme. En effet, ces organisations ne respectent nullement les droits donnés à la mère et ne donnent pas d’importance à l’éducation des enfants. Par contre, lorsqu’un homme demanda au Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Quelle personne mérite ma bonne compagnie ? » Il répondit : « Ta mère. » L’homme dit : « Et qui ensuite ? » Il dit (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Ta mère. » L’homme redit : « Et qui ensuite ? » Le Prophète dit (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Ta mère. » L’homme réitéra : « Et qui ensuite ? » Le Prophète dit (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Ton père. »[32] C’est ainsi que nous concluons la description de comportement du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) envers les femmes…
Et notre dernière invocation est la louange est à Allah, Seigneur de l’univers et que le salut d’Allah et sa bénédiction soit sur celui qui a véritablement respecté la femme, Muhammad, le Prophète de la plus belle des religions, l’Islam…
 
FIN
 
Ce Livre est conseillé par les sites suivants :
 
 
 
 
 
 
 
 
L’islam à la portée de tous !


[1] (Les abeilles, v58-59)
[2] Rapporté par Nassaï et authentifié par Albâny.
[3] Rapporté par Ahmad, Abou Dawoûd et Tirmidhy et authentifié par Albâny.
[4] (Les coalisés, v.35)
[5] (Celui qui pardonne, v.40)
[6] (La consultation, v.49-50)
[7] Rapporté par Mouslim.
[8] Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.
[9] Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny.
[10] Rapporté par Mouslim.
[11] Rapporté par Ahmad et Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
[12] Rapporté par Mouslim.
[13] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[14] Rapporté par Ibn Hibâne et authentifié par Albâny.
[15] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[16] Rapporté par Mouslim.
[17] Rapporté par Ahmad et considéré comme bon par Albâny.
[18] Rapporté par Ibn Hibbâne et authentifié par Albâny.
[19] Rapporté par Ahmad et Tirmidhy et authentifié par Albâny.
[20] Rapporté par Abou Dawoûd et Nassâï et authentifié par Albâny.
[21] Rapporté par Mouslim.
[22] Rapporté par Aboû Dawoûd et Nassâï et authentifié par Albâny.
[23] Rapporté par Nassâï et Ibn mâjah et considéré comme bon par Albâny.
[24] Rapporté par Mouslim.
[25]Rapporté par Mouslim.
[26] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[27] Rapporté par Boukhâry.
[28] Rapporté par Boukhâry.
[29] Rapporté par Ahmad et Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
[30] Rapporté par Tabarâny et authentifié par Albâny.
[31] Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.
[32]Rapporté par Boukhâry et Mouslim
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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 22:02

 

 

 

Le prophète a dit :

 

(المرأة عورة)

 

 

«La femme est une ‘Awrah».[39]

 

 

 

Le Sheikh Hamoud at-Touwaijri dit :

 

 

(Ce Hadith prouve que toutes les parties du corps de la femme font partie de la ‘Awrah, pour les hommes étrangers, tous ses membres et son visage y compris. Il fut rapporté que Abou Taalib a dit selon l’Imam Ahmad :

 

«Les ongles de la femme font parti de sa ‘Awrah et lorsqu’elle sort de sa maison rien d’elle ne doit paraître, pas même ses chaussettes car les chaussettes décrivent la forme du pied. Et il est préférable qu’elle rajoute un gant à sa manche, pour que rien de sa main ne paraisse». Et nous avons mentionné précédemment ce que Sheikh Al-Islam, Ibn Taymiyyah a dit selon l’Imam Ahmad : «Tout de la femme est ‘Awrah, même ses ongles.» Et Sheikh Al-Islam a dit à la suite de cela : «Et c’est ce que dit l’Imam Maalik aussi»)[40]

 

 

<span>Deuxième preuve :</span>

 

 

«La femme en état d’Ihraam[41] ne doit pas porter le Niqaab[42], ni les gants.»[43]

 

 

Sheikh Al-Islam, Ibn Taimiyyah dit au sujet de ce Hadith :

 

(Ce Hadith prouve que le Niqaab et les gants étaient bien connus chez les femmes qui n’étaient pas en Ihraam, et cela implique de couvrir le visage et les mains.)[44]

 

Ce Hadith est la preuve que le Niqaab était chose courante dans la société et que les femmes se couvraient également le visage et les mains.

 

<span> </span><span>Troisième preuve :</span>

 

 

 

«Nous étions en état d’Ihraam, en présence du prophète (Sallallahou ‘alaihi wa sallam). Lorsque des hommes passaient près de nous, nous couvrions notre visage avec une partie de notre Jilbaab et lorsqu’ils s’éloignaient, nous laissions notre visage découvert.»[45]

 

Ce Hadith explique le Hadith précédent et clarifie ce que la femme doit faire en présence d’homme étranger en état d’Ihraam. Nous pouvons comprendre que même si la femme n’a pas le droit de porter le Niqaab, elle doit quand même se couvrir le visage en présence d’hommes étrangers, avec autre chose, comme son vêtement ou autre, comme cela fut expliqué par les savants. Malheureusement, celui qui va faire le Hajj aujourd’hui réalise à quel point la plupart des musulmans dans le monde ont dévié de cet ordre. Qu’Allah ramène la Oummah à la Vérité.

 

<span> </span><span>Quatrième preuve :</span>

 

 

 

«Celui qui laisse son vêtement traîner sur le sol, par fierté, Allah ne le regardera pas au jour de la résurrection.» Oum Salamah dit : «Que doivent faire les femmes avec leurs vêtements?» Il dit : «Qu’elles rajoutent la longueur d’une main.» Elle dit : «Mais alors, nos pieds seront découverts !» Il dit : «Qu’elles rajoutent la longueur d’un avant-bras et pas plus.»[46]

 

 

Le Sheikh Ibn ‘Outhaimiin a dit :

 

(Ce Hadith est une preuve qu’il est obligatoire pour la femme de se couvrir les pieds et que c’est une chose connue des femmes des compagnons. Et les pieds, par rapport au visage et aux mains, représentent une tentation moins importante. Il est donc logiquement plus important de couvrir le visage que les pieds.)[47]

 

Il n’y a pas de doute que le visage est la plus belle partie du corps, et que lorsque nous parlons de la beauté de quelqu’un, nous parlons principalement de son visage. Si on demande une femme en mariage, on ne regarde pas la beauté de ses pieds, mais surtout son visage. Alors comment peut-on insister sur le fait de dévoiler le visage de la femme aux étrangers dans la rue?

 

On peut constater en analysant ce Hadith, la grande foi et la grande compréhension de l’Islam chez les femmes du temps du prophète , qui insistaient pour rajouter une longueur à leurs vêtements par crainte de se découvrir les pieds. Contrairement aux femmes d’aujourd’hui qui veulent des vêtements plus courts. J’ai entendu le Sheikh Ibn ‘Outhaimiin dire, lorsque j’était à Makkah : «Les gens d’aujourd’hui font le contraire de ce Hadith, les hommes laissent traîner leurs vêtements, alors que les femmes portent leurs vêtements au milieu de la jambe !»

 

 

<span></span><span>2-Deuxième condition :</span>

 

 

 

«Il y aura à la fin de ma Oummah des femmes habillées mais nues en réalité. Sur leur tête, il y a ce qui ressemble à une bosse de chameau. Maudissez-les ! Car elles sont maudites !»[48] Et dans un autre Hadith :

 

«Il y a deux catégories de gens de l’Enfer que je n’ai pas encore vus :

 

1 – Des gens qui ont des fouets semblables à des queues de vaches, avec lesquels ils frappent les gens. 2 – Et des femmes qui sont habillées, mais nues en même temps, qui attirent les hommes et qui sont attirées. Leurs têtes ressemblent à la bosse penchée du chameau. Elles n’entreront jamais au Paradis, et elles ne sentiront jamais son parfum, malgré que son parfum puisse être senti à des distances et à des distances à la ronde»[49]

 

 

L’Imam Ibn ‘Abdoul-Barr a dit :

 

(Le prophète veut parler des femmes qui portent des vêtements légers qui décrivent leur corps et qui ne couvrent pas le corps complètement. Qui couvrent uniquement en nom, mais qui, en réalité, les fait paraître nues)[50]

 

Dans certains pays, les femmes se couvrent le visage avec un tissu transparent, ce qui cause parfois plus de tentations que si le visage n’était pas couvert, il n’y a pas de doute que cela est interdit. La femme doit plutôt se couvrir avec un tissu qui est opaque et qui ne laisse pas apparaître ce qui est en dessous.

 

 

<span>3-Troisième condition :</span>

 

Le Hijab doit être ample et non serré ou collé sur le corps. Car si la femme porte un vêtement qui n’est pas transparent ou léger, mais qui est moulant et collant à la peau, de façon à ce que ses seins, ses hanches, ses fesses, et les autres parties du corps soient décrits et exposés, le but du Hijab, qui est de couvrir le corps et de protéger de la tentation, n’est pas respecté. On peut remarquer que les nouvelles modes de vêtements (pour femme et pour homme aussi), sont de plus en plus minces et moulant et que les dessinateurs de mode continuent à chercher de nouveaux tissus plus moulant encore. Ils ne font que pousser les gens vers le nudisme, l’impudeur et la perversité. On a même entendu parler dernièrement de la mode des mécréants qui se font peindre le corps et qui marchent complètement nus. En réalité, il n’y a pas grande différence entre se peindre le corps et porter des vêtements moulants.

 

Le Hadith suivant prouve cette condition :

 

 

Le prophète m’a offert un vêtement égyptien épais que lui avait offert Dahyah al-Kalbi et je l’ai donné à ma femme. Le prophète me demanda :

 

«Pourquoi ne portes-tu pas le vêtement copte que je t’ai offert? » Je dit : «je l’ai donné à ma femme». Il dit : «Commande-lui de porter quelque chose en dessous car je crains que le vêtement décrive les parties de son corps»[51]

 

Le prophète a ordonné que sa femme porte en dessous de son vêtement quelque chose pour empêcher de décrire les formes de son corps.

 

 

<span>4-Quatrième condition :

</span>

 

Le Hijab ne doit pas être décoré ou de couleur qui attire trop le regard. Cette condition est comprise dans le sens général du verset :

 

 

 

 

(Et qu’elles ne montrent pas leurs atours.) [An-Nour : 24 :31]

 

Ainsi que du verset :

 

 

 

 

(Et restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes du temps de l’ignorance) [Al-Ahzaab : 33 :33]

 

 

L’Imam Adh-Dhahabi dit dans Al-Kabaa-ir :

 

 

(Et parmi les actes pour lesquels la femme est maudite, il y a le péché de montrer ses atours, ses bijoux en or, ses perles sous son niqaab, de se parfumer avec du musk, de l’ambre ou du parfum lorsqu’elle sort. Et de sortir avec des vêtements colorés, des robes de soie et des jupes courtes ou longues avec des manches longues et larges. Toutes ces choses sont des formes d’exhibition qui amènent la colère d’Allah et la malédiction pour celle qui le fait, dans cette vie et dans l’au-delà. Et le prophète a dit au sujet des femmes chez qui on retrouve ces péchés :

 

 

 

 

«J’ai regardé dans l’Enfer et j’ai vu que la majorité de ses habitants étaient des femmes.»[52])[53]

 

Parmi ce qui entre dans cette catégorie, on peut compter les vêtements que portent certaines femmes «voilées», comme les foulards multicolores ou qui sont de couleurs qui «flashent» qu’on remarque en Afrique et en Asie. On peut inclure également les vêtements qui sont maintenant à la mode en Arabie, les fameuses robes noires, qui s’ouvrent par-devant et qui sont remplis de broderies et de décorations. Les femmes qui vont pour le Hajj se précipitent pour les acheter, tout en ignorant que ces robes ne sont pas faites pour être portées à l’extérieur de la maison et encore moins pour aller à la mosquée! On peut aussi inclure toutes les chaussures pour femmes qui ont des talons hauts!

 

 

<span>5-Cinquième condition :</span>

 

Le Hijab ne doit pas être parfumé. Le prophète a dit d’après Abou Moussa Al-Ash’ari :

 

 

 

 

«Toute femme qui se parfume et qui passe parmi les hommes pour qu’ils sentent son parfum est une adultère.»[54]

 

Et aussi :

 

 

 

 

«Toute femme qui a été en contact avec du parfum (Boukhour) ne doit pas assister à la prière de ‘Ishaa avec nous»[55]

 

 

<span>6-Sixième condition :

</span>

 

Le Hijab ne doit pas ressembler aux vêtements des hommes. Le prophète a dit :

 

 

 

 

«Elle n’est pas des nôtres, celle qui imite les hommes parmi les femmes. Et il n’est pas des nôtres celui qui imite les femmes parmi les hommes»[56]

 

Et aussi :

 

 

 

 

Abou Hourairah a dit :

 

(Le messager d’Allah a maudit l’homme qui s’habille en femme et la femme qui s’habille en homme.)[57]

 

Tout ces Hadiths sont des preuves très claires que la femme n’a pas le droit d’imiter l’homme ou de lui ressembler dans quoi que ce soit de leurs façons de s’habiller, de parler, d’agir etc. Malheureusement, on remarque que beaucoup de femmes musulmanes agissent sans gêne et se mélangent aux hommes et parlent à haute voix et ne marchent pas au bord du chemin quand les hommes passent! Qu’Allah nous guide sur le droit chemin!

 

<span>

 

7-Septième condition :

</span>

 

Le Hijab ne doit pas ressembler aux vêtements des mécréants et des mécréantes. L’Islam interdit aux musulmans d’imiter les Kouffars (mécréants) dans leurs croyances (religieuses ou autres), dans leurs pratiques (religieuses ou autres), dans leurs coutumes, dans leurs façons de vivre, dans leurs façons de s’habiller, dans leurs modes et dans tout en général. Car l’apparence extérieure reflète ce qui est à l’intérieur, comme le fameux proverbe, le dit: «Qui se ressemble, s’assemble». Si un musulman s’habille comme les mécréants, cela indique que son cœur aussi est attaché à eux. De même que si on imite quelqu’un dans sa manière de s’habiller, cela nous mènera à le suivre dans sa façon de penser. La raison de cela est que nous sommes toujours portés à imiter ceux qu’on aime et ceux qu’on respecte. Et la meilleure preuve de cela est que lorsque quelqu’un aime une vedette il sera porté à vouloir l’imiter. Les musulmans ont toujours une mode vestimentaire basée sur une tradition islamique qui les différencient des mécréants. Les chrétiens et les juifs qui vivent dans un pays où on applique la Shari’ah, sont même défendus de porter les vêtements des musulmans. Toutefois, beaucoup de musulmans d’aujourd’hui sont les premiers à vouloir porter les vêtements de leurs ennemis. On voit souvent des juifs à Montréal marchant fièrement avec leur barbe et leurs vêtements noirs, tandis que la plupart des musulmans ont honte de se distinguer des mécréants alors qu’ils ont la vérité. La raison profonde de cela est un complexe sérieux d’infériorité. Comment un musulman qui ordonne à sa famille de se voiler, peut-il marcher dans la rue avec sa femme, le visage rasé, habillé comme un mécréant? Et comment un père peut-il marier sa fille à un homme qui se rase et porte un veston et une cravate? La réalité est que le musulman qui a peur d’affirmer son identité islamique, pour un emploi chez les mécréants ou par crainte des mécréants, a un problème dans sa foi. Les mécréants français qui ont colonisés les pays musulmans n’ont pas adopté le mode vestimentaire des musulmans, pourtant les enfants des colonisés après l’«indépendance» s’habillent maintenant à l’européenne.

 

Parmi les preuves de cette règle oubliée, il y a les versets suivants :

 

 

 

 

 

(Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah ; (Allah) leur a fait alors oublier leur propre personne ; ceux-là sont les pervers) [Al-Hashr : 59 :19]

 

 

 

 

(Le moment n’est-il pas venu pour ceux qui ont cru, que leur cœur s’humilie à l’évocation d’Allah et devant ce qui est descendu de la vérité (le Qor’an) ? Et de ne point être pareils à ceux qui ont reçu le Livre avant eux (les Juifs et les chrétiens). Ceux-ci trouvèrent le temps long et leurs cœurs s’endurcissent, et beaucoup d’entre eux sont pervers.) [Al-Hadid : 57 :16]

 

 

Sheikh Al-Islam Ibn Taymiyyah a dit :

 

 

(Et de ne point être, est une interdiction générale de leur ressembler et en particulier dans la dureté de cœur, et la dureté de cœur est le résultat des péchés.)[58]

 

 

L’Imam Ibn Kathiir dit :

 

(Et pour cela, Allah a interdit aux croyants de leurs ressembler dans quoi que ce soit des choses fondamentales ou secondaires)[59]

 

Et le prophète a dit :

 

(من تشبه بقوم فهو منهم)

 

«Celui qui imite un peuple est un des leur» [60]

 

Et dans un autre Hadith :

 

 

(Le prophète :kil m’a vu porter deux vêtements teintés et il me dit : «Ces vêtements sont les vêtements des mécréants, alors ne les porte pas. »[61]

 

Le prophète a dit :

 

 

 

«Distinguez-vous des Moushrikiins !»[62] (Les adorateurs de quoi que ce soit en dehors d’Allah) «Distinguez-vous des Majous[63] (Ceux qui adorent le feu en Perse) «Distinguez-vous des gens du Livre! »[64] (Les juifs et les chrétiens).

 

Les savants ont expliqué qu’il est interdit d’imiter les musulmans égarés, comme les chanteurs et les chanteuses, les acteurs et les actrices ou les gens qui font des péchés ouvertement, alors que dire de l’imitation des mécréants! Certaines femmes portent un chapeau ou un bonnet sur la tête en guise de voile, mais cela n’est pas acceptable, car cela ne les distingue pas des femmes mécréantes.

 

 

<span>8-Huitième condition:

</span>

 

Le Hijab ne doit pas être un vêtement de fierté ou de popularité. Beaucoup de gens aujourd’hui portent des vêtements dans le but d’être différents des autres ou pour une marque connue et cela est interdit dans l’Islam si l’intention est de se faire remarquer.

 

Le prophète a dit :

 

«Quiconque porte un vêtement de fierté dans cette vie, Allah le vêtira d’un vêtement d’humiliation le jour de la Résurrection, puis Il le mettra en feu. »[65]

 

Le Hijab, lorsqu’il est porté de la façon dont nous l’avons décrit et qu’il respecte les règles de la Shari’ah est un très bon moyen pour bloquer la mixité entre les hommes et les femmes dans la société.

 

Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti jazahu Allahu khayran

 

 

 

</span> <span>

[1] Son nom est Aboul-Wafa, Ismaa’iil Ibn ‘Omar Ibn Kathiir, le Sheikh, l’Imaam, le savant, surnommé le «pilier de la religion» (‘Imaadoud-Diin) . Né en (700/1301) et mort en (774/1373). Il vécut en Syrie. Il a plusieurs ouvrages dans les différentes sciences Islamiques, par exemple : Tafsiir al-Qor’an al-‘Adhiim, Al-Bidaayah wan-Nihaayah et beaucoup d’autres. Il est l’élève de plusieurs savants illustres, tel que : Al-Haafidh al-Mizzi, le très grand savant Sheikh Al-Islam Ibnou Taymiyyah, qui eut une très forte influence sur lui.

[2] Son nom est Isma’iil Ibn ‘Adur-Rahmaan, as-Souddi. Mort en l’an (127/745). Élève de Anas Ibn Malik d’Ibn ‘Abbaas et d’autres. On compte parmi ses élèves Shou’bah, Soufiaan Ath-Thawri et d’autres.

[3] Son nom est Moujaahid Ibn Jabr Mawla ‘Abdullah Ibn as-Saaib. Mort en l’an (102/721). Un des plus grands élèves du Sahaabi Ibn ‘Abbaas. Il est également l’élève de ’A’ishah la mère des croyants, Sa’d Ibn Abi Waqqaas, ‘Abdullah Ibn ‘Amr, Ibn ‘Omar et d’autres. Il compte parmi ses élèves quelques uns des plus grands Taabi’iins, tels que : ‘Ikrimah, Taawous et d’autres. Il lut trois fois le Qor’an entier à Ibn ‘Abbaas, l’arrêtant à chaque verset pour savoir en quel occasion il fut révélé. C’est pourquoi Soufiaan Ath-Thawri a dit : «Si tu as un Tafsiir qui vient de Moujaahid, cela te suffit !»

[4] Tafsiir Al-Qor’an al-‘Adhiim (3/526).

[5] C’est un voile porté sur la tête sous le Jilbaab, qui couvre la tête et la poitrine. Voir l’explication de la deuxième preuve.

[6] Son nom est ‘Abdullah Ibnou Mas’oud. Mort en l’an (33/654). Il est un des plus grands savants parmi les compagnons. Il est un des premiers à s’être converti à l’Islam. Il a participé à la bataille de Badr et à plusieurs autres batailles. Il a dit : «Par Celui en dehors de qui il n’y a point de divinité ! Il n’y a pas un verset du Livre d’Allah dont j’ignore pour qui il fut révélé et l’endroit où il fut révélé ! Et si je savais où je peux trouver quelqu’un plus savant que moi à propos du livre d’Allah, et qu’il fût possible de le rejoindre, je partirai le retrouver !». (Al-Boukhaari, Mouslim An-Nasaa’ii et d’autres)

[7] Al-Hasan Al-Basri. Un des plus grands Taabi’iin. Mort en (110/729). Il a vu ‘Outhmaan Ibn ‘Affaan, Talhah, et d’autres parmi les Sahaabah. Il est l’élève d’un grand nombre de compagnons célèbres. Il a grandi dans la maison d’une des femmes du prophète r. Ses élèves sont également nombreux.

[8] Qataadah. Né en l’an (60/680) et mort en l’an (110/729). Un des grands Taabi’iin. Il est l’élève du Sahaabi Anas Ibn Maalik, Sa’iid Ibn Al-Mousayyib, Al-Basri et plusieurs autres compagnons et Tabi’iin. Il compte d’illustres Taabi’iin parmi ses élèves, tels que: Ayyoub As-Sakhtiyaani, Al-Awzaa’ii et d’autres.

[9] Ibrahiim An-Nakha’ii. Mort en (96/715). Un des Grands. Il fut l’élève de Masrouq, ‘Alqamah, ‘Oubaidah As-Salmaani et d’autres.

[10] ‘Ataa’ Al-Khourasaani. Né en l’an (50/670) et mort en l’an (135/753). Il est l’élève de Aboud-Darda, Ibn ‘Abbaas et d’autres. Il compte parmi ses élèves les célèbres Ma’mar, Soufiaan, Shou’bah, Malik Ibn Anas et d’autres.

[11] Son nom est Mohammad Ibn Jariir At-Tabari. Né en l’an (224/839) et mort en l’an (310/923). Un des plus grands savants de l’Islam et de son temps. Il atteint le degré de «Moujtahid» (ce qui signifie qu’il est capable d’émettre des verdicts religieux). Il a des livres célèbres. Un des grands savants de Tafsiir, de Fiqh, d’histoire et de beaucoup d’autres sciences Islamiques. Son Tafsiir est considéré comme étant le «grand-père» des Tafsiirs. Il rapporte ce que les Salafs ont dit sur chaque verset avec la chaîne de narrateur (l’Isnaad).

[12] ‘Oubaidah As-Salmaani. Mort en (72/692). Il est un des grands, Il s’est converti à l’Islam l’année de la conquête de Makkah alors qu’il était au Yémen. Il a failli être un Sahaabi. Il est l’élève de ‘Ali Ibn Abi Taalib, d’Ibn Mas’oud et d’autres. Il compte parmi ses élèves Ibrahiim An-Nakha’ii, Ash-Sha’bi et d’autres.

[13] Son nom est Mohammad Ibn Siiriin. L’Imaam, Sheikh Al-Islam. Abou Bakr Al-Ansaari. Mort en l’an (110/729). Il est l’élève d’Abou Hourairah, d’Ibn ‘Abbaas, de ‘Adi Ibn Haatim, d’Ibn ‘Omar, de ‘Oubaidah As-Salmaani, Anas Ibn Malik et d’autres. Il compte parmi ses élèves Qataadah, Ayyoub, Ibn ‘Aoun et d’autres.

[14] Son nom est Abou ‘Abdullah, Mohammad Ibn Ahmad Ibn Abi Bakr Ibn Farh Al-Ansaari Al-Khazraji Al-Qourtoubi. Mort en (671/1273). Il est né en Andalousi où il est mort également. Il a plusieurs ouvrages.

[15] Dans un article de l’Actualité, Y. Geadah dit : «Trois versets mentionnent le voile, mais, là encore, il y a différentes interprétations. Certains disent que le Qor’an suggérait le port du voile pour protéger les femmes à une époque où il y avait des guerres civiles, des invasions. Selon un juriste islamique reconnu, la recommandation ne tient pas hors de ce contexte, et le voile n’est pas une obligation religieuse. Les intégristes affirment le contraire. » (L’actualité vol. 22, no. 12, 1 août 97) Je réponds à cela en disant : 1- Il y a plus que trois versets qui mentionnent le voile, sans compter les Hadiths. 2-Il n’y a pas de désaccord sur l’obligation de porter le Hijab, depuis le temps du prophète r jusqu’à nos jours. 3-Les interprétations contraires au Qor’an, à la Sounnah et au consensus des savants de l’Islam ne sont pas des références et ne prouvent rien. 4-Qui est ce juriste inconnu ? Et a t-il le droit de contredire le consensus des savants de l’Islam? 5-L’interprétation du Qor’an à des critères et des conditions. Personne (pas même un «intégriste») n’a le droit d’interpréter le Qor’an selon ses passions et ses opinions personnelles. 6- Le fait qu’un verset du Qor’an soit révélé pour un évènement en particulier ne signifie pas que l’ordre dans ce verset se limite à cet évènement, car le Qor’an est la Parole d’Allah et il est applicable jusqu’au jour dernier. 7- Si ceux qui disent le contraire sont des intégristes, cela signifie que le prophète r, ses femmes, ses compagnons et tout les savants de l’Islam sont tous des intégristes, car ils ont tous ordonné le Hijab!

[16] Hadith authentique rapporté par Mouslim.

[17] Dans le verset qui précède, la même chose est ordonnée aux hommes au sujet de baisser le regard et de garder sa chasteté.

[18] Ce que la femme peut montrer de ses atours diffère selon la personne, Par exemple : le mari peut voir tout le corps de sa femme en entier. Mais devant son père et ses frères par exemple, elle ne peut montrer que ses cheveux, son visage, ses bras et ses pieds.

[19] Les habitants de Médine qui ont accepté l’Islam sont appelés Ansaars

[20] Tafsiir al-Qor’an al-‘Adhiim, (3/294-295).

[21] C’est à dire que lorsqu’il rapporte un Hadith en disant «selon» (‘an), il omet parfois de mentionner celui qui lui a transmis le Hadith, c’est une des formes de ce qu’on appelle Tadliis.

[22] Houkm As-Soufour wal-Hijab, p.57

[23] Tafsiir al-Qor’an al-‘Adhiim, (3/297)

[24] Le mot Mahram (singulier de Mahaarim) signifie les proches mâles de la femme, avec qui elle n’a pas le droit de se marier. Ils sont mentionnés dans le verset de la deuxième preuve. La femme a le droit de se découvrir devant eux et ne peut voyager qu’en présence d’un d’entre eux, comme le Prophète r l’a dit dans plusieurs Hadiths.

[25] Le Jilbaab’ le Ridaa’a, le Milhafah, sont tous des noms qui désignent la même chose, une couverture que la femme doit porter par-dessus son Khimar (voile qui couvre la tête) et ses vêtements ordinaires, lorsqu’elle sort à l’extérieur pour une nécessité quelconque. Les noms peuvent êtres différents selon le pays et la langue, mais il est préférable d’utiliser les termes du Qor’an et de la Sounnah pour éviter les confusions. Les médias occidentaux aiment utiliser le mot persan : tchador.

[26] Voir Jaami’ al-Bayaan, Tafsiir At-Tâbari. (18/165-167) .

[27] Son nom est Abou ‘Amr, ‘Abdur-Rahman Ibn ‘Amr Ibn Youhmad Al-Awzaa’ii. Né en l’an (88/707) et mort en l’an (150/777). Sheikh Al-Islam, le savant de la Syrie. Il est l’élève de ‘Ataa Ibn Abi Rabaah, ’Amr Ibn Shou’aib, Naafi’ Mawlah Ibn ‘Omar. Il compte parmi ses élèves; Shou’bah, Az-Zouhri, Soufiaan Ath-Thawri et d’autres. Il est l’égal de l’Imaam Maalik pour les gens de la Syrie.

[28] Tafsiir Al-Qor’an Al-‘Adhiim, (3/315).

[29] Houkm Al-Hijaab was-Soufour, p. 52-53

[30] Tafsiir Al-Qor’an Al-‘Adhiim, (3/491).

[31] Khatar mouchaarakat al-Mar-ah lir-Rijaal fii maydaan ‘amalihi p.24.

[32] Tafsiir Al-Qor’an Al-‘Adhiim, (3/491)

[33] Houkm Al-Hijab was-Soufour p.50

[34] Ce qui n’est pas permis de montrer du corps de la femme et de l’homme est appelé en arabe ‘Awrah. La ‘Awrah de la femme en dehors de la Salat et du Hajj est son corps en entier, en présence d’hommes étrangers qui ne font pas partis de ses Mahrams. Dans la Salah et le Hajj, sa ‘Awrah est tout le corps, sauf le visage et les mains s’il n’y a pas d’hommes étrangers à proximité, sinon elle doit se couvrir le visage comme d’habitude. Cela sera expliqué plus loin.

[35] Al-Jaami’ fi Ahkaam al-Qor’aan (14/227)

[36] Houkm Al-Hijab was-Soufour p.50

[37] Houkm al-Ikhtalaat fit-Tadriis.

[38] La Sounnah est composée des paroles, des actions du prophète r et des choses qu’il a approuvées par son silence. C’est la deuxième source de législation dans l’Islam et c’est une révélation comme le Qor’an. Celui qui rejette la Sounnah, sous prétexte qu’il n’accepte que ce qui est dans le Qor’an est un mécréant, selon le consensus des savants de l’Islam, car Allah a ordonné de suivre le prophète r dans le Qor’an. Voir Majmou’ Fataawa wa maqaalaat, par le Sheikh Bin Baz, (1/216-220).

[39] Hadith authentique rapporté par at-Tirmidhi et Ibnou Hibbaan et il est authentifié par As-Souyouti et Al-Albaani. Voir Irwa’oul-Ghaliil (1/273).

[40] ‘Oudatoul-Hijab p.301-302.

[41] L’état d’Ihraam, pendant le Hajj et le ‘Oumrah, est l’état dans lequel il est interdit pour l’homme de porter des vêtements cousus et de porter des chaussures et de se couvrir la tête et il est interdit pour l’homme et la femme de se couper les cheveux et les ongles etc.

[42] Pièce de tissus fixer au visage. Certaines femmes qui portent le Niqaab de nos jours, font l’erreur de laisser un trop grand espace pour les yeux, ce qui laisse paraître plus que ce qui est permis et elles portent souvent du maquillage aux yeux ce qui crée beaucoup de tentation. Pour cette raison, des savants comme Ibn ‘Outhaimiin, ont interdit le port du Niqaab et ont incité les femmes à porter le Khimaar qui couvre tout le visage au complet.

[43] Hadith authentique rapporté par Boukhari, at-Tirmidhi, Abou Daoud, An-Nasaa’ii et Ahmad.

[44] ‘Aridatul-Ahwadhi (4/56) pris de ‘Oudatul-Hijab.

[45] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, Baihaqui, Ahmad, Ibn Maajah et ad-Daaraqoutni.

[46] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, at-Tirmidhi, An-Nasaa’ii, Ahmad et d’autres. At-Tirmidhi a dit : (C’est un Hadith Hasan Sahiih). Puis il dit : (Ce Hadith est une permission pour les femmes de laisser traîner leurs vêtements car cela les couvre mieux). Al-Baihaqi a dit : (Ce Hadith prouve l’obligation de couvrir les pieds (de la femme)).

[47] Al-Hijab was-Soufour p.18

[48] Hadith authentique rapporté par At-Tabaraani, authentifié par Al-Albaani dans Al-Hijab. P.56.

[49] Hadith authentique rapporté par Mouslim.

[50] ‘Oudatoul-Hijab p.148.

[51] Hadith authentique rapporté par Ahmad et At-Tabaraani dans Al-Kabiir.

[52] Hadith authentique rapporté par Boukhari et Mouslim.

[53] Al-Kabaa-ir

[54] Hadith authentique rapporté par Ahmad, An-Nasaa’ii et Haakim.

[55] Hadith authentique rapporté par Mouslim, Abou Daoud et An-Nasaa’ii.

[56] Hadith authentique rapporté par Ahmad et Abou Na’iim et Al-Albaani l’a authentifié dans Al-Hijab.

[57] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, Ibn Maajah, Al-Haakim, Ahmad et an-Nawwawi l’a authentifié.

[58] Iqtidaa Siraatal-Moustaqiim p.43

[59] Tafsiir Al-Qor’aan Al-‘Adhiim (4/310).

[60] Hadith authentique rapporté par Ahmad et Abou Daoud.

[61] Hadith authentique rapporté par Mouslim, An-Nasaa’ii, Haakim et Ahmad.

[62] Hadith authentique rapporté par Boukhari et Mouslim, voir Irwa’oul-Ghaliil no.77

[63] Hadith authentique rapporté par Mouslim, al-Baihaqi, Ahmad et d’autres.

[64] Hadith authentique rapporté par Mouslim et d’autres. Voir Sahiih al-Jaami’ As-Saghiir no.3904.

[65] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, Ibn Maajah et déclaré (Hasan) par Al-Albaani, dans Al-Hijab.

 

(من لبس ثوب شهرة في الدنيا ، ألبسه الله ثوب مذلة يوم القيامة ، ثم ألهب فيه ناراً)

 

 

قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : (خالفوا المشركين) (خالفوا المجوس) (خالفوا أهل الكتاب).

 

عن عبد الله بن عمر بن العاص رضي الله عنهما قال : رأى رسول الله صلى الله عليه و سلم عليّ ثوبين معصفرين فقال: (إن هذه من ثياب الكفار ، فلا تلبسها)

 

 

‘Abdullah Ibn ‘Amr Ibn Al-‘Aas a dit :

 

(ألم يأن للذين آمنوا أن تخشع قلوبهم لذكر الله و ما نزل من الحق و لا يكونوا كالذين أوتوا الكتاب من قبل فطال عليهم الأمد فقست قلوبهم و كثير منهم فاسقون)

(ولا تكونوا كالذين نسوا الله فأنساهم أنفسهم. أولئك هم الفاسقون)

عن أبي هريرة رضي عنهما قال : (لعن رسول الله صلى الله عليه و سلم الرجل يلبس لبسة المرأة ، والمرأة تلبس لبسة الرجل)

(ليس منا من تشبه بالرجال من النساء ، و لا من تشبه بالنساء من الرجال)

(أيما امرأة أصابت بخوراً ، فلا تشهد معنا العشاء الآخرة)

(أيما امرأة استعطرت فمرت على قوم ليجدوا من ريحها فهي زانية)

(اطلعت على النار ، فرأيت أكثر أهلها النساء)

(و قرن في بيوتكن و لا تبرجن تبرج الجاهلية الأولى)

(و لا يبدين زينتهن)

 

قال أسامة بن زيد: (كساني رسول الله صلى الله عليه و سلم قطبية كثيفة مما أهداها له دحية الكلبي ، فكسوتها امرأتي ، فقال : (ما لك لم تلبس القبطية؟) قلت : (كسوتها امرأتي) ، فقال : (مرها فلتجعل تحتها غلالة ، فإني أخاف أن تصف حجم عظامها)

 

 

Ousaamah Ibn Zaid a dit :

 

Le Hijab ne doit pas être transparent ou trop mince, de manière à ce que la couleur de la peau ou que les membres du corps soient visibles. Le prophète a dit :

 

 

(سيكون في آخر أمتي نساء كاسيات عاريات ، على رؤوسهن كأسنمة البخت ، العنوهن فإنهن ملعونات)

 

و في حديث آخر :

 

(صنفان من أهل النار لم أرهما: قوم معهم سياط كأذناب البقر يضربون بها الناس ، و نساء كاسيات عاريات ، مميلات مائلات ، رؤوسهن كأسنمة البخت المائلة ، لا يدخلن الجنة ولا يجدن ريحها ، و إن ريحها لتوجد من مسيرة كذا و كذا)

 

D’après Ibn ‘Omar qui dit : le messager d’Allah a dit :

 

عن ابن عمر رضي الله عنهما قال : قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : (من جر ثوبه خيلاء لم ينظر الله إليه يوم القيامة) فقالت أم سلمة رضي الله عنها: فكيف يصنع النساء بذيولهن ؟ قال : (يرخين شبراً) فقالت : إذاً تنكشف أقدامهن ! قال : (فيرخينه ذراعاً و لا يزدن عليه).

 

‘A’ishah dit :

 

عن أم المؤمنين عائشة رضي الله عنها قالت : (كان الركبان يمرون بنا و نحن مع رسول الله صلى الله عليه و سلم محرمات ، فإذا حاذوا بنا سدلت إحدانا جلبابها من رأسها على وجهها ، فإذا جاوزونا كشفناه.)

 

D’après Ibn ‘Omar que le prophète a dit :

 

(لا تتنقب المرأة المحرمة ، و لا تلبس القفازين)

Le vetement de la femme

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 21:25

 

                  Au nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux, le Très miséricordieux

 

 

 

 

Le travail de la femme en islam

  

L’imam et orateur de la mosquée sacrée de La Mecque, son éminence le cheikh Dr Saleh ben Homaïd a 

recommandé aux musulmans de craindre Allah le Tout-Puissant et de suivre la position modérée

concernant l’affaire de la femme et ses droits conformément aux textes de la législation islamique en

abandonnant les mauvaises traditions qui s’opposent aux principes de l’islam dans ce domaine.

  

Dans son sermon du vendredi prononcé le 10 mars 2006 à la sainte mosquée La Mecque, son éminence a

dit :

Les conversations et les débats des gens portent ces jours-ci sur la réforme, l’ouverture, la construction,

la tolérance, la coopération, sur la suppression des différends et des litiges, et sur la lutte contre l’injustice,

l’agression et lacorruption dans le cadre de la nécessité de l’attachement à la voie de la modération et du

juste-milieu. Les oulémas, les réformateurs et les personnes de bon sens doivent évoquer ces thèmes et

expliquer leurs bases et les méthodespratiquées pour les mettre en application, cependant il serait

regrettable souvent de voir les idées des hommes musulmans cultivés mal comprises ou mal

interprétées consciemment ou inconsciemment.

  

Ô musulmans ! Chaque musulman a la totale conviction inébranlable que l’islam assure à ses adeptes, ses

 individus, ses sociétés, et sa communauté le bonheur et la dignité dans la vie présente et la meilleure

 récompense dans l’au-delà tant qu’ils s’attachent aux préceptes de leur religion, et à la guidée de leur

Prophète, paix et bénédiction soient sur lui.

 

 Les musulmans sont convaincus que l’observance de l’islam et l’attachement à l’identité islamique ne

s’effectuent pas sans- 2 -l’appartenance sincère à la religion basée sur la foi saine, et l’application des

principes de la charia, dans ses paroles, ses actes et sa croyance.

 

Ô musulmans ! Eu égard à l’ampleur de ces constantes religieuses, il serait convenable de choisir un

exemple significatif susceptible de faire la lumière sur cette question, il s’agit de la position de juste-milieu

concernant l’affaire de la femme, ses droits et ses problèmes. Cette position de juste-milieu est fondée

sur l’application des textes de la charia et l’affranchissement des us et coutumes blâmables, sur le recours

à la charia pour juger les choses anciennes et contemporaines afin de pouvoir distinguer entre les c

onstantes de la religion et les choses qui ne lui sont pas inhérentes.

 

Beaucoup de gens traitent de la question des droits de la femme dans des articles, des livres, et lors des

conférences, cependant on évoque ces droits d’une manière floue et selon un discours emphatique pour

ensuite constater que beaucoup d’interventions abordant cette question sont incohérentes ou

prétentieuses, empreintes d’hypocrisies et d’équivoques. Le discours des écrivains, hommes et femmes

qui traitent des thèmes des droits de l’homme et de la femme, est toujours marqué par un manque de

clarté ou d’objectif lucide ; dans un tel environnement, ceux qui cherchent la vérité et ceux qui ne le font 

pas tournent dans un cercle vicieux, alors cette vérité demeurera perdue, car des efforts inefficaces sont

déployés qui provoquent des discussions dont les raisonnements sont faux.

  

Ô musulmans ! Sans aucun doute, la femme a des droits à l’instar de l’homme que personne n’ignore. Elle a

des obligations à accomplir et l’homme a de même des devoirs à accomplir. Il est nécessaire de faire prendre

conscience à la femme de ses droits, de l’aider pour les acquérir et les préserver. C’est une obligation religieuse

que la femme sache quele fait de s’abstenir de réclamer ses droits devant son père, son frère ou son époux ne

fait pas partie de la pudeur ou de la bonne moralité.

  

En effet, l’autorité de l’homme sur la femme ne porte aucune domination, injustice, ou tyrannie. Cependant,

dans les pays musulmans, il y a des pratiques injustes et la femme fait souvent l’objet d’oppression,- 3 -de

répression et de marginalisation. Elle est lésée dans les bons droits de sa vie, dans son éducation, son

domicile conjugal, dans ses droits à la dépense, à éduquer ses enfants, à un bon traitement, à une

bienfaisance et dans son respect. On doit bien examiner ces pratiques injustes pour les éliminer de la société.

On constate une domination sur la femme et sur ses propriétés, et une confiscation de son droit de prendre

la décision ou d’y participer concernant beaucoup de ses affaires et ses particularités.

 

La femme a le droit d’être traitée équitablement, d’obtenir sa part de l’héritage, de la richesse et de dons

selon les préceptes de la charia. Dans les pays musulmans, la femme est souvent battue, réprimée, privée de

mariage, privée de son argent et fait l’objet d’autres pratiques répressives. Nous affirmons qu’on doit aider la

femme, la soutenir, l’encourager à obtenir ses droits et à se plaindre auprès de ses parents sages ou porter

plainte à la justice et aux responsables pour exprimer ses souffrances et qu’on puisse lui rendre justice.

 

Il n’est pas autorisé de se taire face à la marginalisation de la femme, au rejet de son rôle dans sa maison et

dans sa société, au mépris envers elle ou aux moyens de la minimiser ou de nuire à ses droitsÔ musulmans !

Un autre aspect problématique mérite d’être examiner, il s’agit du travail de la femme hors de son domicile.

 

On doit dire clairement que l’islam ne demande jamais à la femme d’assumer la responsabilité du travail hors

de sa maison, mais il ne l’empêche pas de le faire selon les règles de la charia. L’islam libère la femme de la

responsabilité du travail hors de son domicile pour que ses exigences ne l’asservissent pas ou ne l’exploitent

pas.

 

Ô musulmans ! Réfléchissez bien sûr la situation actuelle dans le monde d’aujourd’hui où le facteur économique

oumatériel joue un rôle primordial dans la vie. En islam, l’économie est un facteur non négligeable, mais il y a

d’autres facteurs et d’autres critères. Pour les autres, le facteur matériel est le plus important et représente

le standard de la meilleure vie sociale, ce qui a minimisé beaucoup de droits et de facteurs vitaux dans la vie en

général. Selon cette fausse norme suivie à cette époque, la femme qu’elle soit une fille dans la maison de son

père, une épouse dans son domicile conjugal est chargée de dépenser pour elle- 4 -même. On a inspiré à la

femme de cette époque que tous, hommes et femmes, doivent chercher à tout prix d’amasser la plus grande

quantité d’argent et de jouissances matérielles.

 

Dans un tel environnement, la fille sera obligée de sortir chaque matin, à l’instar de chaque individu de la

société pour gagner sa vie. On inspire également à la femme qu’il est honteux de voir son père,

compatissant envers elle, travailler péniblement alors qu’elle être se passe de chercher un travail

pénible hors de sa maison. Pour eux, il est inacceptable que le mari soit responsable de dépenser pour elle

et pour la protection de la famille, alors l’épouse aura besoin de perdre tout espoir et rencontrera les

circonstances difficiles de la vie quotidienne.

 

Ô frères en islam ! Certains peuvent dire que cette situation dépend des non-musulmans, mais celui qui lit les

articles et les livres propagés par des écrivains et des intellectuels (musulmans), hommes et femmes, et écoute

leurs discussions, trouvera malheureusement qu’ils appellent à suivre l’exemple de ces non-musulmans et

affirment qu’une telle conduite est le but escompté ? Je peux dire franchement que les exigences de l’emploi

deviennent, par conséquent, la base de tous les devoirs et responsabilités de tous les individus de la société,

hommes et femmes, alors la société sera débordée de travail, la famille sera sapée, la société instable.

Cette société ne peut être dans une situation normale que lorsque la cohésion existe entre les membres de la

famille et lorsque l’époux, l’épouse, le père et la mère, chacun connaît parfaitement sa responsabilité.

 

Ô musulmans ! Partant de cette philosophie et cette mentalité étrangère aux musulmans, la femme a été

 empêchée d’éduquer ses enfants, alors, sa féminité sapée, sa dignité humiliée, elle devient indécente et sans

pudeur, car elle a été obligée de quitter sa maison, unique moyen pour gagner sa vie, et fut obligée de chercher

n’importe quel travail qui correspond ou non à sa nature afin de saisir une opportunité d’emploi, même pénible

qui est exercé habituellement par les hommes. On doit prendre cette question au sérieux et se pencher sur ses

conséquences néfastes.

 

En effet, les sociétés qui ont ouvert la porte à deux battants à cette - 5 -philosophie vivent une course fiévreuse

purement matérielle où l’on constate des femmes qui pratiquent des travaux durs, jour et nuit, dans des tunnels,

des mines et dans la rue. Dans une telle situation, les médias doivent aborder les droits et les problèmes concernant

la femme, en mettant l’accent sur la séparation entre les convictions personnelles de certains écrivains, hommes ou

femmes, et la charia.

 

Nous parlons d’une pensée islamique, une culture islamique, et des médias islamiques qui cherchent à protéger les

sociétés musulmanes des retombées et des défauts des sociétés matérialistes, mais ces médias ne peuvent remplir

cette tâche sans l’attachement à la religion, ses préceptes et sa charia, sans des moyens d’information éclairés sensés

renforcer le rôle positif de la femme et soutenir son droit au développement global de la société, à l’enseignement, et à

 un emploi adéquat. Ces moyens sont sensés également rejeter et dénoncer toutes les formes d’exploitation de la

femme qui font fi aux valeurs et aux vertus, qui méprisent sa personnalité et sa dignité par la traite qui la considère

comme une marchandise commercialisée à travers la publicité et les médias.

 

Ô musulmans ! Les appels lancés par certains médias et écrivains dans des pays islamiques pour impliquer la femme

musulmane dans tous les domaines sans prudence, inspirent leur soumission aux tendances déviées qui n’attachent

aucune importance à la charia et à la décence, ce qui prouve la mauvaise intention de ces tendances. Les musulmans,

pays, nations et familles, sont invités à prendre les mesures susceptibles de dissiper les doutes, faire valoir la quiétude,

 et fournir les opportunités sûres d’emploi afin de préserver l’équilibre de la famille et de la société.

 

En dépit de ces aspects négatifs, les oulémas de la charia ont déployé des efforts considérables pour orienter la société

 vers la pensée modérée et ils ont réussi à freiner beaucoup de tendances extrémistes ou qui ne se conforment pas à la

charia.

 

Allah dit :

 

« Les musulmans et les musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et

endurantes, ceux et celles qui craignent, ceux et celles qui versent l’aumône, jeûneurs et jeûneuses, gardiens de leur

chasteté et gardiennes, ceux et celles qui invoquent souvent - 6 -Allah ; Allah a préparé pour eux un pardon et une

énorme récompense. Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé

d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré

certes, d’un égarement évident »

 

 

 

 

Publié par le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

www.islamhouse.com

L’islam à la portée de tous !

- 7 -

 

Sermon révisé par

Abu Hamza Al-Germâny

 

 

 

Sourate - les coalisés - verset 35 et 36.

 z

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 05:55

21239410Les critères pour choisir son conjoint

 

Soucieux de voir les couples formés être le plus stables possible, l'islam a encouragé les jeunes gens à se marier avec des gens avec qui ils ont le plus de chances possibles de pouvoir vivre une vie conjugale ensemble. L'apparence physique compte bien sûr, et c'est bien pourquoi l'islam a permis et même exhorté à se voir avant le mariage, afin que les deux (éventuels) futurs conjoints voient s'ils se conviennent l'un et l'autre. Cependant, l'islam enseigne aussi que l'apparence physique ne doit pas être le premier et le seul critère du choix : vivre ensemble toute une vie demande que l'on recherche des qualités autres que la seule beauté...
Quels critères prendre en compte quand on recherche la princesse de sa vie ou le prince charmant de ses rêves ?

-
Premier point :

Un musulman et une musulmane devraient orienter leur recherche en fonction de l'important critère que constitue pour eux le fait de vivre réellement l'islam (”dîn”) : il ne s'agit pas d'un aspect bigot mais d'une réelle présence, au quotidien, de ce que l'islam demande d'actes cultuels mais aussi d'une conception précise de la vie, de valeurs particulières, de spiritualité, etc.
Le Prophète a dit : “On se marie avec une femme pour une de ces quatre choses : pour son argent, pour sa parenté, pour sa beauté et pour sa pratique de la religion. Réussis donc, pauvre de toi, en choisissant celle qui pratique la religion” (rapporté par al-Bukhârî et Muslim). L'apparence physique compte aussi, nous allons le voir, mais ce qui est dit ici c'est qu'il ne devrait pas constituer le premier critère sur lequel se basera notre choix.

-
Second point :

Quelque chose d'autre à prendre compte est le caractère de la personne : il faut choisir comme futur conjoint une personne avec le caractère de qui on a des affinités. Imaginez quelqu'un de caractère très “soft” se marier avec une personne au caractère très impulsif : comment feront-ils pour s'entendre ?
Le Prophète n'a-t-il pas dit : “Les meilleurs femmes à avoir utilisé comme moyen de transport les chameaux [euphémisme pour décrire les Arabes] sont les femmes qurayshites : elles sont celles qui accordent le plus d'attention à l'enfant pendant son enfance, celles qui font le plus attention à ce que possède le mari” (rapporté par Al-Bukhârî). “Les gens sont comparables à des minerais, comme les minerais d'or et d'argent. Ceux qui étaient les meilleurs avant la venue de l'islam sont les meilleurs dans l'islam à condition qu'ils comprennent (l'islam)” (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

Il ne faut cependant pas oublier que la vie n'est pas un conte de fées, et que lorsqu'on se mariera, il y aura toujours quelques petits points pour lesquels on sera quelque peu déçu. Il faut faire avec. Le Prophète (sur lui la paix) avait dit : “Un croyant ne devrait pas détester une croyante [= sa femme] : s'il n'apprécie pas un de ses traits de caractères, il en apprécie un autre” (rapporté par Muslim). Le Prophète nous a donc montré que plutôt que de se focaliser sur le trait du caractère de notre conjoint, qui ne nous plaît pas, il fallait porter son attention sur toutes les qualités de ce conjoint, sur tous les points que l'on a en commun.

-
Troisième point :

Le mieux serait d'éviter autant que possible de rechercher une personne avec qui on a de trop grandes différences au niveau de l'âge, du niveau culturel, etc.
Ainsi, Abû Bakr et 'Umar avaient demandé en mariage Fâtima, la fille du Prophète (sur lui la paix). Il leur dit : “Elle est petite” (rapporté par al-Hâkim). Il la maria ensuite à 'Alî, qui était beaucoup plus jeune.
Mustafâ as-Sibâ'î a écrit des lignes très pertinentes au sujet de point dans son livre Al-Mar'a bayn al-fiqh wal-qânûn, pp. 63-65. Il y dit également que si tout mariage est valide entre deux personnes consentantes, quelle que soit la différence d'âge entre les deux, en Syrie le juge aux affaires familiales peut refuser le mariage d'un homme très âgé avec une très jeune femme quand il estime, au vu de la réalité, que ce mariage n'a comme objectif que des intérêts contraires à l'esprit des règlements musulmans (par exemple que le seul objectif du mariage est de permettre à la famille de la jeune femme de profiter de la richesse du vieillard, etc.). Cette mesure est destiné à protéger les jeunes femmes et à leur garantir une vie conjugale heureuse.

-
Quatrième point :

C'est dans le cadre des critères précédents que l'on tiendra compte de l'apparence physique. Car ce critère-là a aussi son importance. Le Prophète avait dit à un homme qui pensait épouser une femme ansârite : “Regarde-la. Les Ansâr ont quelque chose de particulier dans les yeux” (rapporté par Muslim). A al-Mughîra ibn Shu'ba, le Prophète dit de même : “Va et regarde-la. Cela sera plus à même de faciliter l'affinité entre vous deux” (rapporté par at-Tirmidhî).

-
Cinquième point :

Il ne faut enfin pas oublier que les sources de l'islam enseignent que la jeune femme a le devoir de demander l'avis de ses parents (en fait son père, mais celui-ci doit de toute façon consulter la mère de sa fille). Quels sont les critères que le responsable (walî) qu'est le père peut prendre en compte, et quels sont les critères qu'il ne peut pas prendre en compte ? Nous allons le voir ensemble...

Ici entre en jeu la notion de kafâ'ah, qui signifie “être de même niveau”. Cette notion n'est pas prise compte en ce qui concerne la femme : celle-ci peut être d'un niveau en-deçà de celui avec qui elle désire se marier. C'est l'homme, lui, qui doit être au moins d'un niveau comparable à celui de la femme avec qui il projette de se marier. On dit alors qu “'il est kufu' pour elle”. C'est là une mesure destinée à mettre davantage de chances pour que la femme soit heureuse auprès d'un mari qui est d'un niveau comparable au sien.

En islam, la notion de comparabilité du niveau est connue du droit musulman et a été citée dans certains Hadîths du Prophète : “Ne retarde pas trois choses : (...) et le mariage d'une femme célibataire lorsque tu rencontre quelqu'un qui [veut l'épouser, qu'elle veut épouser, et qui] est d'un niveau comparable au sien” (at-Tirmidhî, n° 171, n° 1075, hassan d'après al-Albânî). “Lorsque celui dont vous agréez la religion et le caractère vous demande (la main de votre fille), mariez-les [quand votre fille veut se marier avec elle]. Si vous ne le faites pas, il y aura une tentation et un grand mal sur la terre” (at-Tirmidhî, n° 1084, 1085, hassan d'après al-Albânî).

La prise en compte de cette notion de “niveau” signifie que le tuteur de la jeune femme (walî) peut tenir compte de cette notion avant de donner son accord au mariage de sa fille et du jeune homme. Car étant jeune on ne connaît pas autant les choses de la vie que ses parents, et on pourrait se laisser charmer par des paroles mielleuses mais en réalité pleines de fourberie. “Ce jeune homme ne convient pas à ma fille et je m'oppose donc au mariage”, peut dire le tuteur.

Quels critères entrent en jeu pour que le tuteur établisse si le jeune homme qui lui demande la main de sa fille est d'un niveau comparable à celui de celle-ci ou pas ?

Les avis des ulémas sont divergents à propos de ces critères. En tous cas, d'après l'avis de Mâlik ibn Anas (repris par Ibn ul-Qayyim), les seuls critères que le tuteur peut prendre en compte sont les deux choses qui ont été mentionnées dans le hadîth déjà cité plus haut : le degré de pratique de la religion et le caractère. “Lorsque celui dont vous agréez la religion et le caractère vous demande (la main de votre fille), mariez-les [si la fille veut se marier avec lui]. Si vous ne le faites pas, il y aura une tentation et un grand mal sur la terre” (at-Tirmidhî, n° 1084, 1085).
Une musulmane ne peut donc être mariée à un non-musulman, et une musulmane pieuse ne doit pas être donnée en mariage à un musulman qui n'est pas pieux. De même, une musulmane de bon caractère ne doit pas être donnée en mariage à un musulman de mauvais caractère.

Le savant syrien Mustafâ as-Sibâ'î écrit quant à lui qu'en Syrie, le code des affaires familiales avait, sur la base de l'avis de Abû Hanîfa, gardé comme critère sur lequel le responsable (walî) pouvait se baser pour dénoncer un mariage, la notion de comparabilité (kufu') du niveau du mari par rapport à celui de la femme. Cependant, la loi syrienne avait établi que la notion de niveau était laissée à l'appréciation du juge de la région dans laquelle le mariage était conclu (Al-mar'a bayn al-fiqh wal-qânûn, p. 66).

En cas d'abus du responsable (père par exemple), que faire ?

Cette disposition du droit musulman a pour objectif, je l'ai dit, de protéger la jeune femme des escrocs charmeurs, en faisant en sorte que l'accord du tuteur soit nécessaire en plus du désir de la jeune femme. Cependant, il peut arriver qu'un père fasse une utilisation abusive de cette disposition et empêche injustement sa fille de se marier. Le droit musulman a prévu cette difficulté, et les juristes musulmans ont émis l'avis qu'au cas où elle s'estime victime d'un abus de ce genre, la jeune femme doit s'en référer au juge musulman (qâdhî), qui examinera l'affaire : si le refus du responsable (walî) est effectivement abusif, le juge mariera lui-même cette jeune femme. (Pour plus de détails, se référer à Fiqh us-sunna, Sayyid Sâbiq, tome 2 pp. 410-411.)

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 05:45
GRA1.211441.30.1.jpgLe voile est une obligation Divine


Conformément à la parole d'Allah :


وَقُل لِّلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا لِبُعُولَتِهِنَّ أَوْ آبَائِهِنَّ أَوْ آبَاء بُعُولَتِهِنَّ أَوْ أَبْنَائِهِنَّ أَوْ أَبْنَاء بُعُولَتِهِنَّ أَوْ إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي أَخَوَاتِهِنَّ أَوْ نِسَائِهِنَّ أَوْ مَا مَلَكَتْ أَيْمَانُهُنَّ أَوِ التَّابِعِينَ غَيْرِ أُوْلِي الْإِرْبَةِ مِنَ الرِّجَالِ أَوِ الطِّفْلِ الَّذِينَ لَمْ يَظْهَرُوا عَلَى عَوْرَاتِ النِّسَاء وَلَا يَضْرِبْنَ بِأَرْجُلِهِنَّ لِيُعْلَمَ مَا يُخْفِينَ مِن زِينَتِهِنَّ وَتُوبُوا إِلَى اللَّهِ جَمِيعًا أَيُّهَا الْمُؤْمِنُونَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ


Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ò croyants, afin que vous récoltiez le succès. (Sourate An-nour Verset 31)


as-salamalaykum wa Ramathoullahi wa Barakatou
"Que la paix, la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous


يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُل لِّأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاء الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِن جَلَابِيبِهِنَّ ذَلِكَ أَدْنَى أَن يُعْرَفْنَ فَلَا يُؤْذَيْنَ وَكَانَ اللَّهُ غَفُورًا رَّحِيمًا

Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. (Sourate Al Ahzab Verset 33)
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux)


GRA1.211441.28.1.jpgLE VOILE
La Femme Musulmane observe le voile légal chaque fois qu'elle sort de sa maison ; c'est l'habit islamique que les textes du Saint Coran et les Hadiths du Messager d'Allah ont déterminé sans équivoque. Elle ne doit pas quitter sa maison ou apparaître devant des hommes , autres que ceux qui lui sont interdits en mariage, parfumée ou maquillée. Elle sait que le Saint Coran a catégoriquement interdit de tels actes.



{ Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qu'en paraît et qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines ; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris ou à leurs pères ou à leurs frères ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs maris, ou aux femmes musulmanes ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants ! afin que vous récoltiez le succès } [Sourate 24 - Verset 31 ]




La femme musulmane consciente ne fait donc pas partie de cette catégorie de femmes sous-habillées que connaît la société moderne, des femmes égarées et déviées de la voie d'Allah ; par contre la femme musulmane tremble de peur de la terrible image tracée par le Messager d'Allah sur ces femmes dévoilées et maquillées qui vivent dans la débauche et la corruption morale :


« Je n'ai pas vu pire que deux catégories d'habitants de l'enfer, ceux avec des fouets semblables aux queues de vaches et dont ils se servent pour fouetter les gens ; et la deuxième composée de femmes nues, vaniteuses dont les têtes ressemblent aux dos de chameaux à cause de leurs toilettes artificielles ; elles n'auront guère accès au Paradis et ne peuvent même pas sentir sa brise car elle est si distante » [Rapporté par Muslim].

La femme musulmane mûre, qui a appris l'Islam pur et grandit dans un milieu sain sous sa coupole, n'observe pas le voile islamique par tradition ou habitude, mais elle l'observe par conviction et avec un coeur plein de foi dans le commandement d'Allah le Tout Puissant.

Elle est convaincue que cette religion est révélée par Allah pour préserver la femme de la séduction, de la dépravation et de l'égarement. Elle l'accepte par conséquent avec un esprit satisfait, un coeur serin et une profonde conviction tel fut le cas des femmes des Muhajirs (les émigrés de Makka Al Mukarrama) et des Ansars (les partisans du Prophète à Al Madina Al Munawara) le jour où Allah révéla son commandement qui trancha sur cette question une fois pour toute.

Al Bukhari rapporta que Aicha [qu'Allah soit satisfait d'elle] mère des croyants disait :

« Qu'Allah ait en sa miséricorde les premières femmes Muhajirs (les femmes émigrées) quand Allah dit: Qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine elles coupèrent leurs robes pour les rabattre sur leurs poitrines . Dans une version de Al Bukhari aussi : « Elles coupèrent leurs robes à partir des bordures pour en voiler le visage ».



Dans une version rapportée par Safiya bent Chayba [qu'Allah soit satisfait d'elle]:


« Nous nous trouvions chez Aicha en train de parler des bienfaits des femmes de Kuraich quand Aicha dit : les femmes de Kuraich ont des bienfaits sur nous et par Allah je n'ai jamais vu mieux que les femmes des Ansars ni plus croyantes en la révélation ! la sourate de la Lumière fut révélée: " Qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine " et les hommes se tournèrent vers elles leur récitant les versets révélés par Allah sur leur sujet, chaque homme en récitait à sa femme, sa fille, sa soeur et à toute femme proche ; toutes les femmes s'exécutèrent et utilisèrent les tissus de voyage pour se voiler en toute conviction par les révélations d'Allah ; elles suivirent le Messager d'Allah toutes voilées » [Rapporté par Muslim].



Qu'Allah ait les femmes Muhajirs et Ansars dans sa miséricorde, elles ont une foi solide et un Islam sincère. Elles se sont soumises au Coran dès sa révélation !


Toute croyante sincère en Allah et en son Messager doit suivre l'exemple de ces femmes vertueuses et observer ainsi le voile islamique distingué sans porter d'intérêt aux femmes nues et maquillées autour d'elles.

Ceci me rappelle la brave position d'une fille universitaire musulmane voilée qui n'est pas moins exemplaire que les femmes Muhajirs et Ansars. Un reporter, visitant l'université de Damas, lui demanda la raison de son voile et comment elle supporte la chaleur infernale de l'été, elle lui répondit : « Dis : le feu de l'enfer est plus infernal ».

C'est par de telles filles musulmanes conscientes et pures que les familles musulmanes sont fondées et que les générations futures sont éduquées et que les hommes constructeurs sont formés ; et elles sont nombreuses louange à Allah .

Le voile islamique n'est pas une innovation de l'Islam, toutes les religions d'Allah avaient incité la femme à se voiler avant l'avènement de l'Islam et c'est ce que nous démontre ce qui reste de ces religions qui ont été altérées et dénaturées.

Nous constatons cela dans le décent habit des nonnes chez les chrétiens vivant dans les pays islamiques ou occidentaux et dans la coiffure de la femme chrétienne chaque fois qu'elle se rend à l'église. Le désaveu impudique actuel du droit de la femme au voile est un désaveu de toutes les religions divines depuis celle d'Abraham, Moise, Jésus [sur eux la paix] jusqu'à la religion pure de l'Islam.

C'est un désengagement de la religion d'Allah l'Unique qui la révéla à l'humanité entière pour tous les temps, la religion annoncée par son Messager , génération après génération, afin d'enraciner les valeurs de droiture, de vertu et du bien dans l'esprit humain et guider l'homme sur son chemin, le chemin de l'unité et de la soumission à sa volonté :



{ Les hommes ne formaient (à l'origine) qu'une communauté. Puis ils divergèrent. Et si ce n'était une décision préalable de ton Seigneur, les litiges qui les opposaient auraient été tranchés } [ Sourate 10 - Verset 19 ]


{ "Ô Messagers ! Mangez de ce qui est permis et agréable et faites du bien. Car Je sais parfaitement ce que vous faites. Cette communauté, la vôtre, est une seule communauté, tandis que Je suis votre seigneur. Craignez--moi donc" } [ Sourate 23 - Versets 51-52 ]

{ Et celle (la vierge Marie) qui avait préservé sa chasteté ! Nous insufflâmes en elle un souffle (de vie) venant de Nous et fîmes d'elle ainsi que de son fils, un signe pour l'univers. Certes, cette communauté qui est la votre est une communauté unique, et Je suis votre Seigneur. Adorez-moi donc. } [ Sourate 21 - Versets 91-92 ]

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 04:46

islamuslimje6-1-.jpgLe musulman doit-il adopter une tenue vestimentaire négligée ou soignée ?


Question :

Le musulman et la musulmane croyant que la vie de ce monde n'est qu'une étape, la vie de l'au-delà étant leur destination finale, comment considèrent-ils l'embellissement de leur apparence vestimentaire ? Sont-ils d'avis qu'il doivent forcément porter une tenue négligée, ou pensent-ils avoir le droit de porter une tenue normale ?

-
Réponse :

Dieu rappelle aux hommes dans le Coran les trois grandes fonctions que remplit le vêtement :
– il protège de la chaleur et du froid : “... Et Il vous a donné des vêtements qui vous protègent de la chaleur et des vêtements qui vous protègent de votre violence” (Coran 16/81) ;
– il protège l'intimité par rapport aux regards ;
– il constitue une mise en valeur de celui qui les porte : “Fils d'Adam, Nous vous avons donné un vêtement pour cacher votre nudité, ainsi que par parure. Et le vêtement de la piété, voilà qui est meilleur” (7/26).

De quel niveau doit être sa tenue vestimentaire : négligée, sophistiquée, ou simple tout en étant soignée ?

L'islam a donné préférence à la voie du milieu, et l'enseignement du Prophète (sur lui la paix) à ce sujet communique les principes qui dessinent l'éthique musulmane en la matière.

A. La tenue négligée : à éviter :

Le Prophète a blâmé le fait de porter par négligence des vêtements sales. Jâbir raconte ainsi que le Prophète, voyant un jour un homme dont les cheveux étaient tout ébouriffés, remarqua : “Cet homme ne trouve-t-il donc pas de quoi arranger ses cheveux ?” Voyant un autre homme vêtu de vêtements sales, il fit : “Cet homme ne trouve-t-il donc pas de quoi laver ses vêtements ?” (rapporté par Abû Dâoûd, n° 4062).
De même, le Prophète a voulu que les vêtements que le musulman et la musulmane portent soient d'un niveau convenable et présentable, et que chacun et chacune y veillent dans la mesure de leurs moyens. Un de ses Compagnons, Mâlik ibn Nadhla, raconte ainsi : “J'étais assis en compagnie du Prophète. J'avais sur moi des vêtements de mauvaise qualité (”ratth”). Le Prophète me dit : “As-tu des biens ? - Oui, Messager de Dieu, je possède des biens de toutes sortes. - Eh bien, quand Dieu t'a donné des biens, l'effet doit transparaître sur toi”" (rapporté par an-Nassâï, n° 5223, Abû Dâoûd, n° 4063).

-
B. La tenue très recherchée : permise en soi, du moment qu'elle n'est pas portée par fierté et ne devient pas l'objectif de ses efforts, de son travail et de sa vie sur terre :

Cela est permis car “un homme vint rencontrer le Prophète. Il était beau et dit au Prophète : “O Messager de Dieu, je suis un homme qui aime la beauté – j'en ai d'ailleurs reçu la part que tu vois – au point d'aimer que même dans les lacets de mes chaussures je sois mieux vêtu que les autres. Cela relève-t-il de l'orgueil ? - Non, répondti le Prophète, car l'orgueil vient du fait de refuser ce qui est la vérité et de déconsidérer les hommes” (rapporté par Abû Dâoûd, n° 4092).

Cependant, le Prophète a voulu que cette recherche d'une tenue sophistiquée ne soit pas faite avec excès.
Ainsi, premièrement, il a blâmé le fait de porter des vêtements avec l'intention de se faire une renommée parmi les gens. Il a dit : “Celui qui dans ce monde porte des vêtements de renommée (”shuh'ra”), Dieu lui fera porter des vêtements d'humiliation le jour du jugement...” (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3399).
Deuxièmement, le Prophète a blâmé “celui qui est fier que les lacets de ses sandales soient plus beaux que ceux de son ami” (rapporté par at-Tabarî, cité dans Fat'h ul-bârî, tome 10 p. 320). Si en soi aimer le port de beaux vêtements est permis, être fier de la beauté de ses vêtements par rapport à ceux de son frère est donc interdit.
Troisièmement, le Prophète a blâmé le fait – qui en réalité est à la base du point précédent – de faire du port de beaux vêtements un objectif de sa vie : en quelque sorte de devenir l'esclave du beau vêtement. Il a dit : “Malheur à celui qui est l'esclave de la pièce d'or, à celui qui est l'esclave de la pièce d'argent, à celui qui est esclave du manteau, à celui qui est esclave du beau vêtement...” (rapporté par al-Bukhârî, n° 2730). Etre esclave de quelque chose, c'est lui donner son cœur. C'est lui donner dans son cœur la place qui revient à Dieu. Le Prophète avait demandé de ne pas tomber de veiller à ne pas tomber dans l'autre excès, qui consiste à faire de l'embellissement de son corps et de ses vêtements un objectif premier de sa vie sur terre.

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C. La tenue qui est soignée tout en étant simple : à préférer :

La tenue que le Prophète a recommandé au musulman et à la musulmane d'adopter est celle qui n'est pas négligée comme celle de A (qui est déconseillée) sans avoir non plus le besoin de tomber dans la sophistication poussée comme celle de B (laquelle, aux conditions citées là-bas, demeure en soi permise).
C'est bien pourquoi, d'une part, “Dieu est beau et aime la beauté” a-t-il répondu à quelqu'un venu lui demander s'il faisait un acte de mal quand il aimait avoir de beaux vêtements et de belles chaussures (rapporté par Muslim). Nous avons d'ailleurs vu plus haut, en A, qu'il avait dit à Mâlik ibn Nadhla d'adopter une tenue qui ne soit pas négligée.
Cependant et d'autre part, si le Prophète a recommandé que l'on porte des vêtements en adéquation avec ses possibilités, il a également préféré les vêtements qui soient simples par rapport à ceux qui sont très sophistiqués (même s'il n'a pas interdit le port de ceux-ci à l'autre homme venu le questionner). C'est bien pourquoi, d'autre part, voici ce qu'il a dit : “Celui qui, par humilité vis-à-vis de Dieu, délaisse le vêtement (de très haut niveau) alors qu'il a les moyens d'en porter, Dieu l'appellera le jour du jugement devant toutes les créatures et lui demandera de choisir celle des tenues de la foi qu'il désirera porter” (rapporté par at-Tirmidhî, n° 2483). Le Prophète a également dit : “N'entendez-vous pas ? N'entendez-vous pas ? La simplicité fait partie de la foi ! La simplicité fait partie de la foi !” (rapporté par Abû Dâoûd, n° 4161).

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 04:42
py3oqiat[1]Droits et devoirs du mari et de l'épouse en islam

Le mariage n'est pas en islam un sacrement mais un contrat verbal (pouvant également être écrit) fait entre deux personnes qui déclarent vouloir vivre ensemble. Ce contrat est d'un type un peu particulier car il préside à la fondation d'une famille.

En islam, c'est le mariage qui rend permises les relations intimes. En cela il constitue une responsabilisation de l'homme, et est différent de la jouissance que l'on tire de l'autre l'instant d'un moment, d'une soirée sans lendemain. Il engendre, avant même de permettre la jouissance, une série de droits et de devoirs.

Ces devoirs, quels sont-ils ? Chacun, époux et épouse, se doit de les connaître avant même de se marier.

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Certains devoirs sont communs aux deux, mari et épouse :

1) Avoir de l'amour pour l'autre :
Dieu, dans le Coran, dit : “Et parmi Ses signes figure le fait qu'Il a créé pour vous, de vous-mêmes, des épouses afin que vous éprouviez le repos auprès d'elles et qu'Il a mis entre vous amour et miséricorde” (Coran 30/21).
L'amour est parfois présent dès le début du mariage (parfois même avant), et parfois ne l'est pas dès le début. Mais en tous les cas il faut l'entretenir et le développer par tous les moyens qui entrent dans le cadre éthique de l'islam : des sourires, des petits cadeaux, un petit tour entre amoureux de temps à autre...
“Qui aimes-tu le plus ?” demanda-t-on un jour au Prophète. “C'est Aïcha” [épouse du Prophète], répondit-il. “Parmi les hommes ?” demanda celui qui avait posé la question. “C'est le père de Aïcha” (rapporté par al-Bukhârî).

2) Avoir de la bonté pour l'autre :

Avoir de la bonté pour son conjoint, c'est avoir de la miséricorde pour lui, s'occuper de son bien-être, partager ses peines et ses joies, en un mot : vivre ensemble, à deux.

Le Prophète n'était-il pas venu ainsi se réfugier auprès de son épouse Khadîdja lorsqu'il avait été effrayé par la première manifestation de l'ange ? Et Khadidja n'avait-elle pas pris le temps de le réconforter par des paroles apaisantes, puis de l'emmener plus tard auprès de son cousin Waraqa ? (rapporté par al-Bukhârî).

Une nuit, alors que le Prophète ne trouvait pas le sommeil, son épouse Aïcha lui dit : “Que t'arrive-t-il ô Messager de Dieu ?” (rapporté par Ahmad). Le Prophète lui-même, raconte Aïcha, “prenait soin de moi de façon particulière (al-lutf) lorsque j'étais malade” (rapporté par al-Bukhârî). Le Prophète faisait des courses à pied avec son épouse Aïcha, lui montrait le jeu des Abyssiniens.

3) S'embellir pour l'autre (autant que possible) :
Ibn Abbâs disait : “J'aime m'embellir pour ma femme comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi...” (rapporté par at-Tabarî).

4) Vivre ensemble sa sexualité :

Cela est un devoir qui incombe à tous deux, et non pas seulement à la femme. Les Hadîths sont dans les deux sens (notamment celui de Ibn Amr, auquel le Prophète, énumérant les devoirs qu'il avait et lui demandant de ne pas exagérer : “... et ta femme a des droits sur toi...”, rapporté par al-Bukhârî). D'après Ibn Taymiyya, en susbtance : “La femme a le droit à une sexualité épanouie, selon ce qu'elle désire” (Majmû' fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 28 pp. 383-384 et tome 32 p. 271). Pour l'un et pour l'autre, il ne s'agit pas de vivre l'acte sexuel comme un devoir seulement, mais comme une preuve d'intimité, comme le prolongement naturel de l'amour, de la bonté, de l'embellissement et de l'intimité que chacun connaît vis-à-vis de l'autre.

5) Avoir une juste confiance en l'autre :
C'est un devoir que de rester fidèle à l'autre (en ne tombant pas dans la fornication - az-zinâ), et l'autre est naturellement porté à exprimer son attention sur ce fait. Un équilibre se crée ainsi qui conduit chacun des partenaires à contribuer à la fidélité de l'autre. Mais l'attention que l'on porte à l'autre ne doit pas être étouffante au point qu'il y ait des suspicions inutiles ou qu'il y ait un climat de manque de confiance. C'est une juste confiance qui doit régner. Le Prophète a dit : “Il y a une jalousie (ghayra) que Dieu aime et une jalousie qu'Il n'aime pas. La jalousie que Dieu aime est celle qui apparaît au moment d'un problème réel (rîba). Et la jalousie que Dieu n'aime pas est celle qui existe alors qu'il n'y a pas de problème (rîbah)” (rapporté par Abû Dâoûd). Quant au fait de tuer son épouse sur la base d'une simple suspicion (cela se passe dans certaines régions où la tradition tribale et l'ignorance priment sur l'islam), cela n'a aucune place en islam.

-
D'autres devoirs existent qui son spécifiques au mari ou à l'épouse :

6) le mari a le devoir d'assumer sa responsabilité de chef de famille :
Dieu dit dans le Coran : “Les hommes sont qawwâm sur les femmes...” (Coran 4/34). Le mot “qawwâm” désigne ici la fonction de chef de famille (wallâhu a'lam).

7) le mari doit subvenir aux besoins de son épouse (comme à ceux de ses enfants) :
Le Prophète a dit : “... Et vos femmes ont le droit d'être nourries et habillées selon la bienséance” (rapporté par Muslim).

6′) L'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité à propos de la bonne marche du foyer :
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : “Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet” (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

7′) L'épouse a le devoir d'assumer sa responsabilité en matière d'éducation des enfants :
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : “Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet” (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

Pour ces 4 devoirs spécifiques, il y a cependant des nuances des deux côtés :

6) Chef de famille n'est pas dictateur : le mari doit consulter (shûrâ) son épouse :
Le Prophète ayant demandé à un ansarite la main de sa fille pour un de ses Compagnons nommé Julaybîb, cet ansarite lui dit : “Je consulte au préalable sa mère.” “Eh bien d'accord”, lui dit le Prophète (rapporté par Ibn Hibbân). De même, des Hadîths montrent le Prophète recueillir le conseil de son épouse Khadîdja après la première révélation, celui de Umm Salama à Hudaybiyya, etc.
En fait chacun des conjoints devrait consulter l'autre autant que possible, le mari ayant ensuite la décision finale à prendre pour ce qui concerne les affaires de la famille.

7) Le mari porte seul la responsabilité de nourrir la famille, mais si son épouse veut l'aider sur ce plan elle a la possibilité de le faire :
En effet, rien ne le lui interdit, même si rien ne l'y oblige non plus. Zaynab, épouse de Ibn Mas'ûd, avait ainsi décidé d'aider son mari qui était plus pauvre qu'elle (rapporté par al-Bukhârî).

6′) Le mari doit aider son épouse dans les affaires du ménage (d'après certains savants, s'il en a les moyens, il doit employer une femme de ménage, par exemple) :
Le Prophète était, chez lui, au service de sa famille, raconte son épouse Aïcha. Puis, lorsque venait l'heure de la prière, il sortait accomplir celle-ci (rapporté par al-Bukhârî). Jâbir ibn Abdillâh, ayant invité le Prophète à manger chez lui, aida sa femme à préparer le repas (rapporté par al-Bukhârî).

7′) L'épouse doit éduquer les enfants mais n'est pas seule : le mari doit l'y aider :
Le Prophète avait ainsi enseigné à Omar ibn Abî Salama, fils de son épouse Umm Salama, les règles d'usage à observer lors des repas (rapporté par al-Bukhârî).

Tous ces devoirs sont extraits du livre Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâlah (L'émancipation de la femme à l'époque de la révélation, traduit en français sous le titre Encyclopédie de la femme), tome 5.

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Le mari, un dictateur ?

Comme nous l'avons vu plus haut, le mari est chef de famille. Et l'islam demande certes à l'épouse d'obéir à son mari. Mais il serait faux de voir dans cette demande le droit pour le mari d'être un dictateur. En effet, d'abord l'islam rappelle qu'il n'y a aucune obéissance dans la désobéissance à Dieu, ce qui limite les prérogatives du mari. Ensuite, comme nous l'avons dit ci-dessus, le mari doit consulter son épouse et non pas prendre toutes les décisions seul. Le mari doit également se souvenir de la règle de la priorité dans le rappel : combien de maris, trop pressés, obligent leur femme à pratiquer davantage de règles de l'islam, provoquant par là une sorte de cassure. Enfin, l'islam demande au mari de passer sur les petits défauts de sa femme. Le Prophète a ainsi dit : “Prenez de moi ce conseil de bien agir envers les femmes. Car la femme a été créée d'une côte : elle ne restera jamais pour toi toujours sur une ligne. Si tu cherches à la redresser, tu la briseras. Et si la laisses comme elle est, elle restera courbée. Acceptez donc de moi le conseil de bien agir envers votre femme” (rapporté par Muslim). Dans une autre version : “La briser, c'est divorcer” (rapporté par Muslim). “S'il n'aime pas un des traits de son caractère, qu'il considère le trait qu'il aime” (rapporté par Muslim). Le Prophète (sur lui la paix) a voulu montrer aux maris que la femme est, sur certains aspects, d'une nature différente de celle de l'homme : il ne faut pas lui en vouloir mais être patient. Celui qui en veut à sa femme pour des détails et qui n'arrive pas à passer sur ceux-ci, celui-là risque de la briser, dit le Prophète (sur lui la paix). En effet, la femme ne donne pas priorité à sa raison comme l'homme, mais donne priorité à ses sentiments : c'est pourquoi le fait d'argumenter ne mène à rien lors de disputes conjugales.

C'est bien pourquoi Dieu dit dans le Coran : “Quant à elles (les femmes), elles ont des droits comme elles ont des devoirs, conformément à la bienséance. Les hommes ont cependant une préséance sur elles” (Coran 2/228). Cette “préséance de l'homme sur la femme” signifie, d'après Ibn Abbâs, “le fait que l'homme est capable de laisser tomber une partie des droits qu'il a sur sa femme, tout en s'acquittant, pour sa part, de tous les droits que sa femme a sur lui” (Tafsîr de at-Tabarî, qui pense que, de tous les commentaires de cette phrase, celui-ci est le plus pertinent). Ibn Abbâs disait donc : “Je ne veux pas réclamer tous les droits qui me reviennent, car Dieu dit : “Les hommes ont une préséance sur elles”" (rapporté par at-Tabarî).

Tout mari voudrait, lorsqu'il rentre le soir chez lui fatigué, de trouver son épouse joyeuse, faisant disparaître sa fatigue d'un seul de ses sourires. Mais tout mari sait aussi qu'il arrive des jours où ce n'est pas le cas et où, au contraire, il se voit reprocher des choses qu'il n'a pas faites, ce qui rajoute à sa fatigue et accroît sa tension. Il faut alors être patient, se dire que demain tout ira mieux inshâ Allâh, et se souvenir que... le Prophète lui-même a connu ce genre de choses avec ses épouses et a fait preuve de patience : c'est rapporté par al-Bukhârî et Muslim.

Il est vrai cependant qu'une épouse ne devrait pas – comme cela se voit parfois – aller raconter à sa mère les petits problèmes du couple. Mais un mari ne devrait pas non plus aller raconter à ses amis – cela se voit aussi, malheureusement – ses petits problèmes conjugaux. Ce n'est qu'en cas de problèmes graves (imaginez qu'un mari roue un jour sa femme de coups) qu'on devrait aller se plaindre à qui prendra les mesures nécessaires. A l'époque du Prophète, les femmes étaient bien venues se plaindre auprès des épouses du Prophète du fait que leur mari les frappaient, et le Prophète était ensuite intervenu à ce sujet (cité dans Riyâd us-sâlihîn). Mais en cas de petits problèmes (que tout couple connaît), il faut faire preuve de patience.

L'amour s'entretient toute la vie. Un sourire, complice, une caresse, un clin d'œil, un petit cadeau de temps à autre, une petite promenade entre amoureux... n'est-ce pas dans le droit fil des principes laissés par le Prophète ? Celui-ci n'a-t-il pas dit que le mari était récompensé pour la bouchée qu'il portait (par jeu) jusqu'à la bouche de son épouse (rapporté par al-Bukhârî et Muslim) ?

Enfin, chacun doit se souvenir qu'il faut considérer ses devoirs avant ses droits. Et qu'il ne faut pas considérer les relations de son couple sous le seul angle “droit-devoirs”, mais aussi et avant tout sous l'angle “affection-amour-pardon”.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 19:29

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La valorisation de la femme en Islam

 

1 - L'Islam ne considère pas la femme comme un être méprisable ou inférieur comme elle l'était dans la Jahiliyya. Au contraire il a mis fin à ce dédain vis à vis de la femme en déclarant qu'elle est la moitié du genre humain. Elle a des droits comme l'homme a des droits et a des devoirs conformes à ses capacités et à sa nature. Quant à l'homme, il a des caractéristiques spécifiques comme la virilité, la force physique, la raison, la patience, ce qui lui permet de la protéger, de la défendre et de la prendre en charge.

2 - Tout comme l'homme, la femme en Islam jouit du droit de faire des transactions, du droit de vendre, d'acheter, d'être propriétaire, etc....

3 - Le Très Haut (Exalté) a dit dans le Coran qu'il nous a créé d'un mâle et d'une femelle, et les seuls critères qui font prévaloir une personne sur une autre sont l'œuvre salutaire et la piété.

Le Très Haut (Exalté) a dit :

{ O hommes ! Nous vous avons crées d'un male et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. } [Sourate 49 - Verset 13]

4 - L'Islam incite les femmes à s'instruire :

Selon Abou Sa'id Al Khoudri : une femme vint dire au Prophète : « O Messager d'Allah ! les hommes se sont réservés à eux seuls tes hadiths. Laisse donc pour nous l'une de tes journées pour nous enseigner ce qu'Allah t'a appris. Il lui dit : « Réunissez-vous tel jour ». Elles se réunirent donc et le Prophète vint à elles et leur enseigna ce qu'Allah lui avait appris. Puis il leur dit : « Chacune d'entre vous qui sera précédée dans l'autre monde par trois de ses enfants trouvera en eux un écran contre le Feu ». L'une d'elles lui demanda : « Et s'ils ne sont que deux ? » Il dit : « Même s'ils ne sont que deux. » [Rapporté par Al Boukhari et Moslim]

5 - La parité homme-femme dans le Coran est un aspect de la valorisation de la femme.

Le Très Haut (Exalté) a dit : { Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumône, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense.} [Sourate 33 - Verset 35]



La sourate « les Femmes » : preuve de la valorisation de la femme


Dans le Coran, le Très Haut (Exalté) n'a pas mis de sourate qui porte comme titre « Les Hommes » mais Il a mis (Exalté) la Sourate « les Femmes ». Cela prouve que la femme jouit d'une attention particulière. Cette sourate offre un discours polythématique : celui de la femme, de la famille, de l'état et de la société . Mais tous ces thèmes s'expriment sous le signe prédominant de la femme et de ses droits d'où le titre de la Sourate.



1 - Allah (Exalté) a crée la femme d'une côte de l'homme, et des deux, Il (Exalté) a fait répandre les hommes et les femmes.


Le Très Haut (Exalté) a dit :

{ Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement.} [Sourate 4 - Verset 1]

Ce verset fait partie de la profession de foi que le Prophète disait avant d'entamer un discours .Voila pourquoi les prédicateurs et les imams doivent faire de même.

2 - Le devoir de sauvegarder les droits des femmes orphelines. Le Très Haut (Exalté) a dit :

{ Si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins... Il est permis d'épouser deux, trois, ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela, afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille } [Sourate 4 - Verset 3]

'Orwa Ibn Az-Zoubeir questionna 'Aicha [ Qu'Allah soit satisfait d'elle ] à propos des paroles divines suivantes :

{ Si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins. }

Elle répondit : "O fils de ma sœur, il s'agit de la femme orpheline qui vit sous le toit de son tuteur et devient son associé dans ses biens, et qu'ensuite il est séduit par son argent et sa beauté et désire l'épouser sans lui donner la dot qu'elle mérite, c'est à dire moins que ce que quelqu'un d'autre peut lui donner. Il leur a donc été interdit de les épouser sauf s'ils sont équitables envers elles et appliquent la vraie Sunna dans le don de la dot. Mais s'ils craignent de n'être pas équitables, alors qu'ils épousent ce qui leur plaira d'entre les femmes en dehors d'elles."

De même, 'Orwa rapporte que 'Aicha [ Qu'Allah soit satisfait d'elle ] a dit : "...puis les gens ont consulté le Messager d'Allah au sujet des femmes orphelines après la descente de ce verset (le verset ci-dessus) et Allah révéla :

{ Et ils te consultent à propos de ce qui a été décrété au sujet des femmes }
[Sourate 4 - Verset 127]

Aicha [ Qu'Allah soit satisfait d'elle ] ajouta la suite de ce verset : "Quand vous avez, plus ou moins envie de les épouser" signifie que si on n'a pas envie d'épouser l'orpheline parce qu' elle est pauvre et moins belle, il nous est donc réprouvé d'épouser celle qui nous a séduit par son argent et sa beauté sauf si nous sommes équitables... "

3 - Se contenter d'une seule femme si l'on craint de ne pas être équitable, le Très Haut (Exalté) a dit :

{ mais si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule,
ou des esclaves que vous possédez } [Sourate 4 - Verset 3]

4 - La femme a droit à l'héritage :

Le Très Haut (Exalté) a dit :

{ Aux hommes revient une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches , que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée } [Sourate 4 - Verset 7]

Pendant la jahiliyya, par contre, seuls les hommes avaient droit à l'héritage.

5 - La part de l'héritage de l'homme est supérieure à celle de la femme :

Allah (Exalté) a dit :

{ Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles } [Sourate 4 - Verset 11]

Car c'est à l'homme de dépenser pour sa famille, et c'est lui qui donne la dot à la femme.

Ibn Abbas a dit : "Auparavant les biens du défunt passaient à ses garçons. Aux parents (du défunt) revenait ce qu'il y avait dans le testament fait en leurs faveur, puis Allah a abrogé ce qu'il a voulu abroger de tout cela, il a donné à l'homme l'équivalent de la part de deux femmes, les père et mère du défunt ont droit, chacun d'eux, au sixième ou au tiers de la succession, l'épouse a droit au quart ou au huitième, le mari a droit à la moitié ou au quart." [ Rapporté par Al Boukhari ]

6 - L'homme donne la dot à la femme comme convenue entre les deux parties.

Le Très Haut (Exalté) a dit :

{ Et donnez aux épouses leur mahr de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur.} [Sourate 4 - Verset 4]

Ibn Abbas a dit : "Il est réprouvé de fixer une dot sans la donner. Le mari doit donner la dot de bonne grâce .Si de bon gré elle en abandonne quelque chose au mari après la fixation, alors il peut en disposer à son aise."

8 - Au mari de bien traiter sa femme même au cas où il a de l'aversion envers elle. Le Très Haut (Exalté) a dit

{ Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien } [Sourate 4 - Verset 19]

Cela signifie que si vous les retenez avec patience malgré l'aversion qu'elles vous inspirent, ceci vous apporterait beaucoup de bien dans ce monde et dans l'au delà.

Ibn Abbas a dit : "Il s'agit là de l'homme qui traite bien sa femme (malgré l'aversion) et qu'ensuite elle donne naissance à un enfant où Allah loge beaucoup de biens."

Le Messager d'Allah a dit : " Qu'un croyant ne déteste pas une croyante. Si l'un de ses côtés lui déplait ; elle lui plaira par un autre." [Rapporté par Moslim]

9 - Il est interdit de reprendre la dot après la séparation des deux conjoints. Allah (Exalté) a dit :

{ Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l'une d'elle un qintar, n'en reprenez rien. Quoi ! Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste ? } [Sourate 4 - Verset 20]

Donc si quelqu'un veut se séparer de sa femme et se marier avec une autre, il ne lui appartient pas de reprendre sa dot même si elle vaut mille pièces d'or.

Et Allah (Exalté) a ajouté : { Comment oseriez-vous le reprendre, après que l'union la plus intime vous ait associés l'un à l'autre et qu'elles aient obtenu de vous un engagement solennel ? } [Sourate 4 - Verset 21]

On rapporte qu'Ibn Abbas a dit : "L'engagement signifie le contrat de mariage." Il a expliqué les versets par ces propos : "Soit la retenir selon les convenances soit la libérer généreusement."

Dans le prêche du pèlerinage d'adieu, le Prophète a dit : "Recommandez-vous de faire du bien aux femmes, Allah vous les a confiées en dépôts et vous a permis de les approcher" [ Rapporté par Moslim ]

10 - L'interdiction d'épouser certaines femmes avec qui on a un lien de parenté par le sang (al maharim : la parenté de lait - rada' - entraîne les mêmes interdictions que la parenté par le sang .), est un aspect de la valorisation de la femme.

Le Très-Haut (Exalté) a dit :

{ Vous sont interdites vos mères, filles, sœurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une sœur, mères qui vous ont allaités, soeurs de lait, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consommé le mariage; si le mariage n'a pas été consommé, ceci n'est pas un péché de votre part; les femmes de vos fils né de vos reins; de même que deux sœurs réunies, exception faite pour la passé. Car vraiment Allah est Pardonneur et Miséricordieux. } [Sourate 4 - Verset 23]



Mohammad Ben Jamil Zino


Conclusion


La femme en Islam, ainsi que le mariage, sont certainement des sujets qui font couler beaucoup d'encre de nos jours.

Avant de commencer, voici un hadith (parole du prophète Mohammad, Paix et Bénédiction Sur Lui) rapporté par El Tirmidhi : “Le plus parfait des croyants est celui qui a la meilleure conduite. Les meilleurs d'entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes“.

Que dit l'Islam sur la femme musulmane?

Le Coran indique clairement que la seule base de jugement entre le musulman et la femme musulmane est la piété et non pas le fait d'être homme ou femme.

L'éducation des filles musulmanes en Islam est un devoir.

La femme musulmane a le droit de travailler.

Une fille musulmane a la possibilité d'accepter ou de rejeter des propositions de mariage. Le mariage forcé à l'encontre de la fille musulmane est interdit.

La religion musulmane prescrit la gentillesse envers les parents et essentiellement envers les mères musulmanes. Ne dit on pas : “Le Paradis se trouve aux pieds des mères”.

La garde des enfants après le divorce est donnée à la femme musulmane jusqu'à ce que l'enfant soit âgé de sept ans.

La femme musulmane se doit d'être bien traitée par son mari.


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