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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 08:44


MAM veut aider le dictateur à mater le peuple tunisien

Dans une prise de position remarquée à l'époque, et ce lors d'une visite à M. Ben Ali qu'il qualifie d’ami, Nicolas Sarkozy avait jugé qu'en Tunisie « l'espace des libertés progresse ». http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2010-2011/20110091.asp#INTER_5

Quand Dominique Strauss-Kahn saluait la politique économique de la Tunisie, après avoir été décoré par le président Ben Ali, en 2008. "L'économie tunisienne va bien (...) la politique économique qui est conduite est saine, et je pense que c'est un bon exemple à suivre pour les pays émergents" déclare DSK avant d'ajouter "Le jugement que le FMI porte sur la politique tunisienne est très positif (...) en Tunisie les choses continueront de fonctionner correctement"

 

 

"Pas un seul mot n’a été dit sur cette petite révolution qui a lieu chez nos voisins de l’est,

qui polarise pourtant l’actualité internationale. Il est en effet assourdissant, ce silence des autorités algériennes qui, de par la proximité historique et géographique avec la Tunisie, auraient dû jouer le voisin «protecteur» d’un pays «frère et ami» dont le sort s’annonce en pointillé… Après tout, c’est aussi cela, le «bon voisinage». Mais est-ce vraiment une surprise qu’Alger observe ce silence de cathédrale? Pas tout à fait. Il n’est un secret pour personne que les deux régimes, algérien et tunisien, sont pratiquement les deux faces d’une même médaille." "La répression des opposants et la fermeture de tous les espaces d’expression à l’opposition et aux sociétés civiles sont consubstantielles aux régimes de Ben Ali et de Bouteflika. Ce dernier n’a jamais caché son admiration pour l’Etat policier de «Zinochet» érigé par la France et les Etats-Unis au rang de «régime stable» avec une façade faussement moderniste qui profite à la seule clientèle qui gravite autour de la famille Ben Ali." "C’est, tout compte fait, une bien délicate posture que celle de l’Algérie officielle, réduite à gloser sur le Soudan et les prix de la farine et de la semoule pendant que le monde entier – y compris l’Egypte et l’Arabie Saoudite –salue, même à voix basse, le choix du peuple tunisien."

 


El Watan dimanche 16 janvier 2011

 

Répression des manifestants en Tunisie: À quoi ressemble le climat dans le pays ? « Dans toutes les manifestations, tout le monde demande le départ de Ben Ali, souligne Radhia Nasraoui. Le peuple veut un nouveau régime démocratique. » Le mouvement continue-t-il de s’étendre ? « Il monte de plus en plus du sud vers le nord du pays, constate l’avocate. La capitale est atteinte depuis deux jours. Une grève générale pourrait frapper Tunis ce vendredi. » Dans la rue, la situation est très dangereuse. Des militaires occupent les rues. Cependant…. « L’armée est passive, commente Radhia Nasraoui. Elle n’intervient pas, même quand il y a du grabuge ou des tirs. » Le bras armé surpuissant de la répression demeure la police. « Mais malgré les tirs, malgré les morts, les protestations continuent », reprend la militante des droits de l’homme pour qui les annonces de libération d’émeutiers ne signifient pas grand-chose : « Il y a de nombreuses personnes disparues. Personne n’est en sécurité. »
http://berthoalain.wordpress.com/2011/01/09/emeutes-en-tunisie-decembre-2010janvier-2011/

 

répression des blogueurs en Tunisie: http://www.wat.tv/video/buzz-2-tunisie-repression-3a2c9_2exyh_.html

 

Manifestations en Algérie 4 morts et 800 blessés:

 

http://berthoalain.wordpress.com/2011/01/07/emeutes-en-algerie-janvier-2011/

 

Tunisie : une évolution historique naturelle selon Emmanuel Todd : « Une évolution déterminante, car l'histoire montre la concomitance de trois phénomènes : alphabétisation, baisse de la fécondité et révolution. » Or, note Todd, la Tunisie a pratiquement achevé son alphabétisation (94,3% pour les 15-24 ans) et le taux de fécondité y est un des plus faibles au monde.

 


http://www.rue89.com/yeti-voyageur/2011/01/19/tunisie-une-evolution-historique-naturelle-selon-emmanuel-todd-186447

 

15 février 2011 Chronologie de la révolte Libyenne

 

d'après :

http://www.europe1.fr/International/Kadhafi-politiquement-mort-434033/

 et

http://www.arte.tv/fr/3733356,CmC=3736080.html

 

La Libye : une révolution différente : À la suite du changement de régime qui eut lieu en Égypte, les manifestations se sont intensifiées en Libye. Cependant, la tournure des événements prend une tout autre allure de celle qu'on a pu observer jusqu'à maintenant dans les autres États arabes. Le cas de la Libye est donc à part, tant par la violence de la répression du gouvernement que par le type de régime en place.

 

 http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1292

 

Alors que la photo de Khadafi avec Sarkozy a été supprimée du site de l'Elysée d'après l'express . Rappelon nous en 2007, Sarkozy invite Kadhafi 5 jours durant. Et quelle invitation ! 400 personnes débarquent tous frais payés (à confirmer mais le doute est mince) dans les plus beaux palais de la République (Hôtel Marigny notamment). Une quarantaine d'amazones pour la sécurité, forcément... et pour le plaisir des yeux, quelques chameaux ! 5 avions réquisitionnés pour transporter tout ce beau monde. La troupe est au complet, le spectacle peut commencer !

 


http://www.lesmotsontunsens.com/kadhafi-ridiculise-sarkozy

  

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Quand la France décide de fournir en douce la technologie nucléaire à des fins civiles et pacifiques à la Libye, elle prétend que c’est pour dessaliniser de l’eau de mer. Ben voyons…Le 25 juillet 2007, soit au lendemain de la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien, la France signait avec la Libye un mémorandum d’entente sur la coopération nucléaire. Aussitôt, le discours officiel français donne le ton : la Libye pourra ainsi dessaler de l’eau de mer. Alors que les Français s’interrogent sur les contreparties de la remise en liberté des soignants, un communiqué du Quai d’Orsay précise : « comme l’a souligné le président de la République lui-même, ce texte est destiné à donner un objectif précis à la coopération franco-libyenne : l’installation en Libye d’un réacteur nucléaire destiné à la production d’eau potable par le dessalement d’eau de mer. »
 

http://www.bakchich.info/article2206.html

 

alors que d'après le Figaro, le nouveau ministre de l'intérieur Henri Gaino a passé ses vacances de Noël en Libye, bien avant le début de la révolte populaire qui menace le régime du colonel Mouammar Kadhafi, lors d'un séjour privé, révèlent Les Inrockuptibles à paraître mercredi. Dans un entretien accordé au mensuel, M. Guaino confirme avoir passé "quatre jours et quatre nuits" autour de la Saint-Sylvestre chez l'ambassadeur de France à Tripoli à titre "privé". "Je n'ai rencontré personne, sur le tarmac, qui m'a offert de me transporter en avion privé", a assuré la "plume" du chef de l'Etat en référence à la polémique sur les vacances de Noël tunisiennes qui ont provoqué le départ du gouvernement, dimanche, de Michèle Alliot-Marie.

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15 février : La police disperse par la force un sit-in contre le pouvoir à Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de l'opposition.

 

17 février : La journée de la colère début de la révolte Libyenne

Une "Journée de la colère" est lancée sur Facebook. Des victimes commencent à être signalées dans l’est du pays.

 

Un vent de révolte souffle également sur la Libye. Inspirée par les événements en Tunisie et en Égypte, la jeunesse libyenne a appelé à une "journée de la colère" contre le régime du colonel Kadhafi -au pouvoir depuis près de 42 ans. Le mouvement de contestation a débuté mardi, à Benghazi, la deuxième ville du pays. 6 manifestants y ont été tués aujourd'hui lors d'affrontements avec les forces de l'ordre, selon des sites d'opposition. Difficile d'avoir des informations précises : les milices des comités révolutionnaires veillent au grain, les médias sont muselés et les réseaux téléphoniques, très perturbés depuis hier soir...

 

Journée de la colère... Hier, un sit-in pacifique contre le pouvoir y aurait été brutalement dispersé par les forces de l'ordre- au moins 14 manifestants auraient été tués et 38 blessés selon des organisations de défense des droits de l'homme et des sources hospitalières. Une répression qui a fait le tour de l'internet. Alertés par les réseaux sociaux, de nombreux jeunes auraient répondu à l'appel à manifester pour "la journée de la colère" ce jeudi. L'Union européenne, Londres et l'organisation de défense des Droits de l'Homme, Amnesty international demandent à Tripoli de ne pas recourir à la force. Même ton du côté de Washington, les États-Unis demandent au régime libyen de " prendre des mesures spécifiques qui répondent aux aspirations et aux besoins et aux espoirs de leur peuple".

...et de la répression Le régime a aussitôt lancé sa machine de répression contre ceux qu'il qualifié de "saboteurs". Zenten, à 145 kilomètres de Tripoli, a été le théâtre de violentes manifestations. Des locaux de la police et des comités révolutionnaires ont été incendiés par les protestataires. Plusieurs dizaines de personnes auraient été arrêtées. Des émeutes se sont également produites dans la ville d'Al-Baïda, à 1200 km à l'est de la capitale, les forces de la Sécurité intérieure et les milices des comités révolutionnaires auraient dispersé la foule en usant de balles réelles - bilan officiel : deux morts. les sites d'opposition et de défense des droits de l'homme libyens font état de 4 à 13 manifestants tués. Des dizaines de blessés ont également été signalés ainsi que de nombreuses arrestations.
 

ARTE Journal du 17 février 2011

 

18 février : Des sources médicales font un premier bilan de 24 morts, dont 14 victimes pour la seule ville de Benghazi.

La révolte se poursuit en Libye ce vendredi. Selon des informations de l'organisation Human Rights Watch, au moins 24 personnes y ont été tuées et des dizaines d'autres blessées depuis mardi soir, à la suite "d'attaques sauvages des forces de sécurité sur des manifestants pacifiques".

 

Tirs à balles réelles contre les manifestants

 
Hier, plusieurs centaines de manifestants ont défilé à Al-Baïda, Benghazi, Zenten, Derna et Adjabiya. Selon de nombreux témoins, les forces de sécurité ont tiré à balles réelles pour disperser la foule. C'est dans la ville d'Al-Baïda, à 1200 km de Tripoli, que le plus grand nombre de blessés à été signalé : des sources hospitalières affirment avoir accueilli 70 personnes, dont la moitié seraient dans un état grave en raison de blessures par balles.

Extrême violence aussi à Benghazi, bastion de l'opposition libyenne situé à un millier de kilomètres de la capitale. Au moins 8 personnes y ont été tués, jeudi. Des manifestants affirment que des hommes en civil, armés de couteaux, se sont joints au cortège pour s'attaquer aux protestataires. Ce matin, l'armée a été déployée dans les rues de Benghazi, où aucune nouvelle manifestation n'est signalée pour l'instant. Selon la radio libyenne, Saadi Kadhafi, l'un des fils du colonel Mouammar Kadhafi, aurait pris la fonction de maire dans la ville "afin d'assurer la sécurité de la population".
 

ARTE Journal du 18 février 2011

19 février : Au-delà de l’armée, des "mercenaires africains" participent à la répression contre les manifestants. Des témoins les décrivent tirant sur la foule.

 

20 février : Alors que son père ne s’est pas exprimé depuis le début du mouvement de révolte, Seif Al-Islam, le fils du colonel Kadhafi, brandit la menace d'un bain de sang et promet des réformes, en direct à la télévision. Sur le terrain, des heurts sanglants sont signalés à Benghazi, à Al-Baïda et à Tripoli.

 

21 février : Comme des dominos, plusieurs villes tombent aux mains des manifestants après des défections de l'armée,

 


selon la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme. Dans le monde, plusieurs hauts dignitaires libyens, notamment des ambassadeurs, commencent à prendre leurs distances avec le régime. Le colonel Kadhafi fait une apparition à la télévision pour démentir les rumeurs d'une fuite à l'étranger.

 

Benghazi, Darna, El Beïda, Ajdabia, El Kouba, Kabarka, Zenten, Tajoura, Sedrata, Ifran, Jado et désormais Tripoli, depuis ce weekend le mouvement de contestation s'étend toujours plus en Libye. Et c'est par un déluge de feu que le régime Kadhafi répond aux manifestants. Ce matin, Human Right faisait état de 233 morts, un bilan humain qui s'alourdit encore d'heure en heure. Des rumeurs ont fait état de la fuite du colonel Kadhafi au Venezuela, Caracas a démenti.

 

"Benghazi libérée''

 


Le drapeau de l'indépendance flotte sur Benghazi. En révolte depuis le 15 février dernier, ce fief de l'opposition, situé à un millier de kilomètres de Tripoli, est passé aux mains des protestataires ce lundi. Depuis dimanche, la ville est le théâtre de très violentes émeutes. Les manifestants ont incendié la station de radio locale ainsi que plusieurs postes de police et des locaux des comités révolutionnaires. Ils ont également investi et bloqué l’aéroport de la ville. Selon la chaîne américaine CNN, des tireurs d'élite ont tiré sur la foule depuis des hélicoptères déployés par l'armée libyenne. Selon plusieurs autres sources concordantes, le régime libyen aurait même engagé des "mercenaires africains" pour appuyer ses forces de sécurité. De source médicale, plus de 300 personnes y ont été tuées et 2000 autres blessées au cours de ces trois derniers jours. Les forces spéciales de l'armée ont fini par rejoindre les manifestants pour livrer bataille aux milices du colonel Kadhafi. Et ce soir, des chants de victoire résonnent dans tout Benghazi. D'autres villes de l'est de la côte libyenne seraient également passées dans le camp de l'opposition, difficile de vérifier ces informations, les liaisons restent très perturbées.

 

Les affrontements ont gagné Tripoli

 


Jusqu'ici relativement épargnée par les manifestations, la capitale libyenne, à son tour, est le théâtre d'émeutes entre opposants et forces de sécurité. Des tirs nourris ont été entendus, la nuit dernière, dans plusieurs quartiers de Tripoli. Des heurts entre contestataires et sympathisants du régime ont notamment eu lieu sur la Place verte, au centre ville. De source médicale, plus de 60 personnes ont été tuées au cours de la nuit dernière dans la capitale. Les affrontements se sont poursuivis ce lundi- aucun bilan n'est encore disponible. Pendant ce temps, la télévision d'État diffuse en boucle images censées être filmées "en direct" de manifestants pro-Kadhafi sur la principale place de Tripoli. Elle multiplie également les communiqués sur des "opérations anti terroristes" menées par les forces de sécurité.

 

Le fils Kadhafi promet une "rivière de sang"

 


Mais le régime reste sourd à l'appel des religieux comme aux revendications de la population. Seïf Al-Islam a annoncé, dimanche soir dans un discours à la télévision d'état, que l'armée défendrait le régime jusqu'au bout, évoquant même des "rivières de sang". Le fils de Mouammar Khadafi a également déclaré que le peuple devait choisir soit de construire une "nouvelle Libye", soit de plonger dans la "guerre civile" avant d'ajouter : "Notre moral est au plus haut et le leader Mouammar Kadhafi, ici à Tripoli, conduit la bataille et nous le soutenons ainsi que nos forces armées (...) Nous ne lâcherons pas la Libye et nous combattrons jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme et jusqu'à la dernière balle." Le ton de Seïf Al-Islam s'est également fait accusateur : selon lui, les affrontements sont provoqués par "des éléments libyens et étrangers visant à détruire l'unité du pays et instaurer une république islamiste", selon ces déclarations retransmises par la télévision d'État libyenne. Ce soir, le fils du dictateur libyen a annoncé une commission d'enquête sur les violences.

 

ARTE Journal du 21 février 2011

 

22 février : Dans un discours à la télévision enflammé, souvent confus, le colonel Kadhafi assure qu'il se battra jusqu'à la mort, menace d'un bain de sang et appelle ses partisans à lui exprimer leur soutien. Le Conseil de sécurité de l'ONU exige "la fin immédiate" des violences.

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Selon les organisations de défense des droits de l'Homme, c'est un véritable bain de sang qui est perpétré actuellement en Libye. La Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH) avance un bilan de 300 à 400 morts depuis le début de la contestation, le 15 février. Human Rights Watch, de son côté, fait état d'au moins soixante-deux morts à Tripoli, depuis dimanche. Les Nations-Unies confirment des bombardements, l'utilisation d'avions et d'armes lourdes pour tirer sur la foule. Des bilans qui pourraient encore être revu à la hausse mais il est difficile d'obtenir des informations précises sur le nombre de victimes - les communications avec la Libye sont interrompues ou coupées suivant les zones. Plusieurs villes de l'est du pays, seraient désormais passées sous le contrôle des protestataires.

 

Kadhafi prêt à se battre jusqu'à la dernière goutte de son sang
Mouammar Kadhafi s'est adressé à son peuple, en fin d'après-midi. Dans son discours, diffusé en direct par la télévision d'État, le leader libyen a affirmé qu'il resterait en Libye, en tant que "chef de la révolution''. Il ordonne à l'armée et la police de reprendre la situation en main tout en menaçant les manifestants armés de la peine de mort. Il menace les "rebelles" d'une riposte "similaire à Tiananmen, en Chine et Falloudjah en Irak et dit prêt à "purger la Libye maison par maison" pour mater la révolte. Kadhafi appelle également ses partisans à manifester à partir de mercredi. Hier soir, pour la première fois depuis le début de la révolte, le leader libyen a fait une brève apparition à la télévision d'état, mettant ainsi fin aux rumeurs sur son départ au Venezuela. La télévision officielle libyenne dément les informations sur les massacres contre les manifestants anti-régime et évoque des "mensonges et des rumeurs" destinés à "détruire le moral, la stabilité et la richesse de la Libye".

 

ARTE Journal du 22 février 2011

 

23 février : Après l’Est de la Libye, c’est peu à peu l’Ouest du pays qui tombe aux mains des manifestants. Face à cette vague de violence, des milliers de personnes, Libyens et étrangers vivant sur place, quittent le pays.

Après Benghazi, la ville de Tobrouk (est de la Libye) est à son tour est passée sous le contrôle de l'opposition. Une "libération", au terme de trois jours de combats contre les milices de Kadhafi, que la population accueille dans la liesse. Désormais, la quasi-totalité de la partie orientale de la Libye échapperait au contrôle du régime, en partie grâce à l'armée qui a soutenu les manifestants. Les défections de soldats et officiers libyens semblent se multiplier. Dans le reste du pays, les violences se poursuivent. Un bain de sang que le régime continue à nier. Le président du parlement libyen a ainsi assuré ce matin que le calme avait été "rétabli dans la plupart des grandes villes" du pays, où "les forces de sécurité et de l'armée ont repris leurs positions".

 

 

Le ministre de l'Intérieur libyen change de camp

 
Selon une information de la chaîne qatarie Al-Jazira, le ministre libyen de l'Intérieur, Abdel Fatah Younes, s'est rallié, hier "à la cause du peuple" avant de réclamer le départ du numéro un Mouammar Kadhafi. Plusieurs hauts responsables libyens, dont le ministre de la Justice et de nombreux militaires, ont également changé de camp au cours de ces trois derniers jours, selon des informations concordantes.

 

Premier bilan officiel

 


Le ministère libyen de l'Intérieur a communiqué son premier bilan hier sur le nombre de victimes de la répression, il évoque 300 morts - 242 civils et 58 militaires. Des sources hospitalières font quant à elles état de plus d'un millier de morts. Des informations toujours difficiles à vérifier : les médias libyens restent contrôlés par le régime, aucun média privé n'existe en Libye et les communications sont coupées ou très perturbées sur l'ensemble du territoire. Ce mercredi, la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme a annoncé que les violences liées au soulèvement anti-Kadhafi ont fait deux fois plus de victimes que le bilan oublié par Tripoli : au moins 640 morts, dont 275 à Tripoli et 230 à Benghazi.

 

L'ONU exige la fin des violences, La Ligue Arabe dénonce une "grave violation des droits de l'Homme", Paris et Berlin se déclarent "révoltés", L'UE annonce qu'elle pourrait prendre des sanctions, Les évacuations de ressortissants se poursuivent.

 

ARTE Journal du 23 février 2011

 

24 février : Au total, plus de 30.000 Tunisiens et Egyptiens ont déjà fui la Libye pour échapper à la répression. Dans un nouveau message, sonore et enregistré celui-ci, Kadhafi affirme que les manifestants sont "drogués" et servent les intérêts du chef d'Al Qaïda Oussama Ben Laden.

La Libye est coupée en deux. Dans la partie est l'opposition gagne toujours plus de terrain, alors que l'ouest reste aux mains du régime Kadhafi et de ses milices et mercenaires sanguinaires. Selon plusieurs témoignages, les morts se compteraient désormais par milliers...

 

Contre attaque à Zaouia

 


L'ancien drapeau libyen, rouge, noir et vert, flotte désormais sur Tobrouk, Benghazi et Zaouia, désormais sous contrôle de l'opposition. Mais le calme n'y règne pas pour autant. Ce matin, selon des témoins, une unité de l'armée libyenne a attaqué à l'armée lourde une mosquée de Zaouia où étaient réunis des dizaines de manifestants. le minaret aurait été détruit par un tir de missile anti-aérien. Il y aurait au moins 10 morts et des dizaines de blessés, selon la presse libyenne. Plusieurs habitants affirment qu'un représentant du régime s'était rendu dans la ville mercredi pour menacer la population...

 

Les insurgés avancent vers Tripoli

 


L'opposition est désormais rejointe par un nombre croissant de civils et de chefs de clans, un appui décisif, car ces derniers rallient à chaque fois des milliers de personnes. Les insurgés promettent de" libérer" la capitale. À chaque ville ou village qui tombe, le régime réplique par des bombardements ou des descentes de miliciens. Un nouveau bain de sang aurait notamment été perpétré près de Mirsuta, dans l'ouest de la Libye. Des habitants qui avaient pris possession d'un petit aéroport auraient été attaqués au lance-roquettes et au mortier. Un peu partout en Libye, des témoins font également état de viols perpétrés par les mercenaires qui combattent aux côtés des troupes fidèles au général Kadhafi.

 

ARTE Journal du 24 février 2011

 

25 février : Kadhafi a fait une apparition à Tripoli et appelé ses partisans à prendre les armes pour défendre la Libye. Les combats continuent dans l'Ouest du pays et gagnent les environs de la capitale.

Au 11ème jour de l'insurrection en Libye, la répression du régime s'intensifie. Selon des témoins joints au téléphone par l'AFP, les forces de l'ordre ont tiré à sur des manifestants dans plusieurs quartiers de Tripoli, faisant de nombreuses victimes. L'ONU dénonce une situation alarmante et évoque désormais des milliers de blessés et de tués. Toujours selon les Nations-Unies, la chaîne d'approvisionnement de nourriture en Libye serait au bord de l'effondrement. Selon l'OIM, l'Organisation Internationale pour les Migrations, entre 40.000 et 50.000 migrants ont fui la Libye depuis lundi. En fin d'après-midi, la télévision libyenne a diffusé des images de Mouammar Kadhafi sur la Place Verte à Tripoli.

 

L'est sous contrôle de l'opposition,

 


combats à l'ouest L'étau se resserre toujours plus autour du régime du général Kadhafi. L'opposition a pris le contrôle des principales villes de la partie orientale et pétrolière du pays. Hier soir, l'ambiance était à la fête à Benghazi, berceau de la révolution libyenne. Les insurgés craignent toutefois de nouvelles attaques des milices du régime. Dans la partie ouest, les combats se poursuivent, notamment à Musratah, à 150 kilomètres de Tripoli et Zawiyah, à une soixantaine de kilomètres de la capitale. La ville de Zouara (120 km à l'ouest de Tripoli) serait en revanche passée sous le contrôle des opposants au régime. Ces derniers se disent toujours déterminés à marcher sur Tripoli.

 

Situation confuse dans la capitale

 


Difficile d'obtenir des informations précises sur la situation sécuritaire à Tripoli, où les partisans du "Guide" se concentrent, comme son appareil de répression. La milice terrible milice Khami, aux ordres de Kadhafi, disposerait notamment de 9.000 combattants, de chars et d'avions. L'opposition a appelé à une nouvelle manifestation aujourd'hui dans la capitale. Selon des témoins, plusieurs manifestants ont été tués et blessés par des tirs, y compris à l'arme lourde.

 

Abandon du poste-frontière avec l'Égypte

 


Le drapeau de la monarchie libyenne, emblème de la révolte, flotte sur la guérite du poste frontière d'Amsaad. Les lieux sont désormais gardés par des soldats rebelles libyens. Le retour des milliers d'Égyptiens (2 millions de travailleurs Égyptiens étaient présents en Libye) est désormais largement facilité. La situation est en revanche beaucoup plus difficile pour des milliers de travailleurs asiatiques, bloqués à cette frontière, dans l'attente d'un visa pour l'Égypte.

 

ARTE Journal du 25 février 2011

 

26 février : L'ONU, les Etats-Unis et l'UE commencent à prendre des sanctions contre le régime libyen, bloquant notamment les avoirs à l'étranger du clan Kadhafi.

 

28 février : Les Etats-Unis ont envoyé des forces aériennes et navales près de la Libye en écartant toutefois toute intervention armée, pour le moment. Mouammar Kadhafi, dans une interview accordée à la chaîne ABC, a déclaré être aimé par son peuple. Des déclarations jugées "délirantes" par l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, qui réclame le départ du dirigeant libyen.

 

"Tout est sous contrôle", dixit le colonel Kadhafi. Une affirmation qui n’a rien à voir à ce qu’il se passe sur le terrain. Jour après jour, l’opposition gagne du terrain. Dans l’est de la Libye, l’opposition a pris son destin en main. A Benghazi, berceau de la révolte libyenne, un Conseil national indépendant a été mis en place. Son rôle : coordonner les villes libérées. Nafusa, Nalout, désormais c’est plus à l’ouest du pays que les villes sont libérées, les unes après les autres. L’opposition se prépare à marcher sur Tripoli.

 

La communauté internationale au chevet de la Libye

 


Sur le plan international, Bruxelles a adopté lundi un embargo sur les armes et des gels d’avoirs visant vingt-siw responsables libyens. "Insuffisant", estiment plusieurs pays européens, qui réclament un gel de tous les paiements en faveur de Tripoli. Dès vendredi, le conseil de sécurité de l’ONU a adopté une série de sanctions contre le dictateur libyen. Gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les ventes d’armes à la Libye, d’autres mesures contre le Guide de la révolution libyenne et ses proches sont à l’étude.

 

ARTE Journal du 28 février 2011

 

29 février

Le bilan des violences en Libye reste difficile à évaluer. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a parlé d'un millier de morts. A Benghazi seule, 256 personnes ont été tuées et 2000 blessées, selon des médecins de cette ville cités dimanche par le Comité international de la Croix Rouge. Face à ce bain de sang, la communauté internationale presse de plus en plus Kadhafi de quitter le pouvoir.

 

11h30 : Des combats opposent à Misrata anti-Kadhafi et forces gouvernementales. Les insurgés ont abattu un avion militaire, a déclaré un témoin à Reuters. "Les forces de Kadhafi ne contrôlent qu'une petite partie de la base. Les manifestants contrôlent une grande partie de la base, celle où se trouvent les munitions", a-t-il ajouté. Misrata, située à 200 km à l'est de Tripoli, est sous le contrôle des opposants au régime.

13h50 : l'opposition affirme avoir abattu un hélicoptère. Des opposants au régime ont affirmé avoir touché lundi un hélicoptère militaire près de la ville de Misrata (150 km à l'est de Tripoli) après que l'appareil eut tiré des roquettes sur l'antenne de transmission de la radio locale. "L'hélicoptère a tiré trois roquettes sur l'antenne de transmission de Radio Misrata. Il a été touché par des tirs de canons antiaériens en riposte", a déclaré un porte-parole de l'opposition joint par téléphone, sans être en mesure de confirmer des informations faisant état de la chute de l'appareil.

15h20 : Kadhafi ne contrôle plus les champs de pétrole. Le régime de Mouammar Kadhafi ne contrôle plus les principaux champs de pétrole de Libye, désormais entre les mains de l'insurrection, a indiqué lundi le commissaire européen à l'Energie Gunther Oettinger. Dans ces conditions, "nous avons décidé de ne pas imposer un blocus pour ne pas pénaliser les personnes qui ne seraient pas celles visées par des sanctions", a-t-il ajouté en marge d'une réunion des ministres européens de l'Energie. En Libye, "la production (pétrolière) a subi un coup d'arrêt, mais les exploitations devraient reprendre", a-t-il précisé. "Les exportations de gaz et de pétrole de la Libye ne sont pas négligeables, mais elles ne sont pas énormes. Le gaz (libyen) représente moins de 3% du volume total du marché de l'UE et le pétrole moins de 10%", a souligné le commissaire.

15h28 : une manifestation anti-Kadhafi à Tripoli. Quelque 400 manifestants ont scandé lundi des slogans hostiles au dirigeant libyen Mouammar dans le quartier de Tadjoura, dans l'est de Tripoli, a rapporté une journaliste de Reuters présente sur place. Peu après, plusieurs véhicules 4X4 ont fait irruption sur la place sur laquelle se tenait la manifestation et les occupants, coiffés de bandanas vertes, ont sauté dehors et tiré en l'air pour tenter de disperser les manifestants.

15h59 : des dépôts de munitions bombardés. Des dépôts de munitions dans des zones sous le contrôle de la rébellion dans l'est de la Libye ont été visés lundi par des raids aériens des forces du dirigeant Mouammar Kadhafi, selon des sources concordantes à Benghazi. Des avions ont frappé un dépôt à Adjabiya, à une centaine de km au sud de Benghazi, selon un témoin joint par téléphone, qui n'était pas en mesure de préciser l'étendue des dégâts. Un militaire de réserve à Benghazi, prénommé Adel, a pour sa part fait état de raids menés par deux avions sur Adjabiya et Rajma, à 15 km au sud de Benghazi, affirmant qu'ils avaient été repoussés par les tirs de la DCA. Selon lui, le raid à Adjabiya a détruit une citerne d'eau sans toucher le dépôt, ni faire de victime.

21h53 : au moins deux morts. Des forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont tiré lundi soir sur des passants à Misrata, faisant au moins deux morts et un blessé grave, a indiqué à l'AFP un témoin joint par téléphone. "Des hommes armés pro-Kadhafi ont tiré sur des passants depuis leur véhicule. Deux martyrs et un blessé grave ont été admis au Complexe des cliniques de Misrata", à 150 km à l'est de Tripoli, a indiqué à l'AFP ce témoin sous couvert de l'anonymat. "Ils tirent encore sur les gens", a-t-il dit. On distinguait des coups de feu au téléphone. "Les habitants ont toujours le contrôle de la ville. Mais ils ne sont pas armés et nous sommes encerclés par les forces de Kadhafi". Les villes de Zliten, à l'ouest de Misrata, et Syrte, ville natale du colonel Kadhafi, à l'est, sont toujours sous contrôle du régime, a-t-il rappelé.

 

1 mars

Alors que Mouammar Kadhafi campe sur ses positions, l'armée américaine prend de plus en plus place en Libye. La France, de son côté, lance une opération humanitaire. En attendant, l'opposition au leader libyen accroît son emprise et se renforce dans le pays, contrôlant de plus en plus de zones, y compris les principaux champs de pétrole.

11h02 : L'armée libyenne a renforcé sa présence à Dehiba, poste-frontière avec la Tunisie, dans l'ouest de la Libye. Les militaires de Mouammar Kadhafi se sont aussi déployés à Nalout pour ne pas voir la ville tomber aux mains des insurgés.

11h23 : La situation à la frontière entre la Libye et la Tunisie a atteint un niveau de "crise", s'est alarmé le Haut commissariat des Nations unies aux Réfugiés (HCR). Depuis le 20 février, 70.000 à 75.000 personnes y sont passées, fuyant la répression de Tripoli.

13h15 : Kadhafi est "politiquement mort", d'après une source au Kremlin citée par l'agence Interfax. Le dirigeant libyen "n'a pas sa place dans le monde civilisé" et doit quitter le pouvoir, a ajouté cette source.

2 mars

« Des milliers de morts en cas d'une intervention militaire étrangère. » Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans, persiste et signe. Le dirigeant libyen s’est exprimé une nouvelle fois dans une intervention télévisée. Il s’est dit prêt à combattre « jusqu’au dernier homme et jusqu’à la dernière femme ». Au seizième jour de la révolution libyenne les forces loyales au colonel Kadhafi ont lancé une contre-offensive, des combats ont eu lieu dans plusieurs villes de l'Est du pays. Selon des témoins il y aurait eu des bombardements aveugles dans les villes rebelles D’Ajdabiya et de Marsa el Brega. Ajdabiya est connue pour abriter une caserne et un dépôt de munitions et Marsa el Brega un important terminal pétrolier.

Aux frontières libyennes la situation est critique. Des dizaines de milliers de réfugiés s’entassent dans des camps de fortune. Une grande partie d’entre eux dorment en plein air. Dans la journée, Londres et Paris ont lancé une opération d’envergure avec des ponts aériens pour rapatrier des réfugiés vers Le Caire, Tunis et Djerba.

 

ARTE Journal du 2 mars 2011

 

3 mars

Mercredi et jeudi, la ville de Brega a été bombardée par les troupes libyennes faisant au moins 12 victimes. Selon la Ligue libyenne des droits de l’homme les violences auraient fait au moins 6.000 morts depuis le début de l’insurrection.

Gels des avoirs et interdictions de visas Les sanctions européennes qui visent le clan Kadhafi sont entrées jeudi en vigueur. Elles ciblent plusieurs proches du colonel Kadhafi. Désormais, toute arme ou équipement permettant de réprimer ne devrait plus être livré à Tripoli. La pression s’accentue aussi du côté de la Cour pénale internationale. Le procureur, Luis Moreno-Ocampo a annoncé l’ouverture d’une enquête pour crimes contre l’humanité contre le colonel Kadhafi et ses fils. Il s’agit de la première enquête de la CPI lancée à l’encontre d’un dictateur en fonction.

 

ARTE Journal du 3 mars 2011

 

4 mars

De violents combats entre force loyales au colonel Kadhafi et les insurgés ont fait de nombreux morts à Ras Lanouf- le bilan n’est pas connu pour l’instant. Alors que la révolte libyenne est entrée dans sa troisième semaine l’armée poursuit sa contre-offensive dans l’Est du pays. L’aviation a une nouvelle fois bombardée les villes de Brega et d’Ajdabiyah. L’appel lancé par l’opposition pour manifester dans la capitale Tripoli a été entendu. Tout de suite après la prière une centaine de personnes se sont rassemblées dans le quartier rebelle de Tajoura. Ils ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène.

 

Le Colonel Kadhafi et 15 autres Libyens sont dans le collimateur d’Interpol. Une alerte a été lancée auprès des 188 Etats membres de son organisation afin de veiller notamment à ce que les interdictions de voyager et le gel de leurs avoirs soient respectés. Une manière aussi pour les policiers d’Interpol dont le siège est à Lyon, d’épauler la Cour pénale internationale à la Haye dans son enquête pour crimes contre l’humanité en Libye.

 

ARTE Journal du 4 mars 2011

8 mars

Alors que le régime Kadhafi lance de nouveaux raids aériens sur la région de Ras Lanouf dans l'est de la Libye, la communauté internationale se positionne de plus en plus en faveur de l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne sur la Libye. Et cette information à prendre encore avec précaution : selon le quotidien arabe Al Bayan publié a Dubaï et Al Jazeera, la chaîne de télévision qatarie, Mouammar Kadhafi chercherait une issue "honorable" à la crise civile qui frappe son pays. Le numéro un libyen aurait évoqué une réunion du Congrès Général du Peuple, l'équivalent du parlement, pour examiner les conditions de son départ contre des garanties financières.

Pilonage intensif à l'ouest de Ras Lanouf, L'armée de l'air libyenne a débuté, cet après-midi, un pilonnage intensif de la base avancée des insurgés à proximité de la ville. Plusieurs raids, ce matin, ont également visé les positions rebelles près du port pétrolier.

Selon l'opposition libyenne, Zenten située à 120 km au sud-ouest de Tripoli est désormais sous contrôle des insurgés. Mais les forces loyalistes encercleraient la ville et auraient déployé l'artillerie lourde, selon Florent Marcie, un réalisateur de documentaires présent sur le terrain. Selon cette même source, les opposants contrôleraient désormais toutes les villes jusqu'à Nalout, près de la frontière tunisienne,Zenten étant la position rebelle la plus proche des troupes pro-Kadhafi. Dimanche la contre-attaque des pro-Kadhafi y avait été particulièrement violente.

 

Désorganisation de la rébellion

 


Entre deux frappes aériennes le long des positions rebelles dans l'est de la Libye, les insurgés se divisent sur la stratégie à suivre. Le soulèvement se militarise toujours plus, mais aucune planification ou commandement unifié ne lui permet de s'organiser de manière coordonnée. De plus, bon nombre de ces hommes n'ont jamais combattu, ce qui génère de nombreuses pertes humaines. Selon les estimations, entre 6000 et 8000 Libyens sont spontanément monté au front, souvent avec leur véhicule et leur équipement militaire personnel. Ils puisent également dans les stocks d'armes des villes dont ils ont réussi à prendre le contrôle.

 

ARTE Journal du 8 mars 2011

10 mars

Recul des insurgés
C'est une défaite importante pour les insurgés qui semblent en passe de perdre Ras Lanouf. Ces derniers jours, ils s'étaient pourtant montrés déterminés à se battre pour conserver ce port pétrolier stratégique, point le plus avancé de leur progression vers Tripoli. Mais la riposte des forces fidèles au colonel Kadhafi aura eu raison de leur détermination. Face aux tirs nourris de roquette et aux raids aériens, ils ont du faire marche arrière aujourd'hui. La Croix rouge internationale craint le pire et n'hésite plus à parler de guerre civile.

Zawiyah retombe sous le joug de Kadhafi
Autre défaite de poids : Zawiyah, à 40 km à l'Ouest de Tripoli. Ici aussi, les insurgés ont perdu la bataille. En représailles, les forces de Kadhafi ont procédé, toute la journée, à des vagues d'arrestations, afin de punir les responsables de l'insurrection. Des immeubles et des maisons du centre ville ont été prises d'assaut.

 

ARTE Journal du 10 mars 2011

15 mars

Les forces pro-Kadhafi poursuivent leur avancée vers l'Est. Les villes tenues par les rebelles tombent les unes après les autres sous les bombardements. C'est maintenant la bataille de Benghazi, fief des insurgés, qui se profile. Pendant ce temps-là, la communauté internationale n'en finit pas de discuter d'une éventuelle zone d'exclusion aérienne.

L'armée libyenne déterminée
L'inquiétude grandit dans les rangs des insurgés. Jour après jour, ils perdent du terrain, acculés par l'offensive massive des forces pro-Kadhafi. Après Ras Lanouf et Brega, c'est désormais Ajdabiya qui est menacée. Ce matin quatre obus sont tombés à 6 km à l'ouest de l'entrée de la ville, selon des rebelles sur place. 5 personnes auraient été blesses. Les civils commencent à fuir. Si Ajdabiya tombait, toute la Cyrénaïque serait menacée. Car d'Ajdabiya, une route mène directement à Tobrouk, la ville la plus à l'est du pays. Benghazi, fief des insurgés, se retrouverait alors piégée. L'armée libyenne s'est dite déterminée à «purger» l'ensemble du pays.

 

ARTE Journal du 15 mars 2011

 

16 mars

Tandis que les forces pro-Kadhafi avancent vers Benghazi, refuge de l'opposition, les occidentaux tergiversent. Certains comme la France, sont prêts à intervenir, avec l'appui de quelques pays arabes. Vingt-six personnes ont été tuées depuis mardi à Ajdabiya, dernier verrou des rebelles à 160 km au sud de leur fief de Benghazi, dans des combats entre insurgés et forces gouvernementales.

 

Benghazi, dernier rempart contre la dictature

 


Le dirigeant Mouammar Kadhafi a affiché sa détermination à "écraser l'ennemi", l'armée libyenne annonçant son arrivée imminente à Benghazi, ville symbole de la révolte, l'Occident restant impuissant à stopper la répression sanglante de l'insurrection. L'ONG Médecins sans Frontières (MSF) a retiré son personnel de la ville, soulignant que "tout le monde évacue Benghazi, humanitaires comme journalistes".

 

Misrata sur le point de tomber

 
Les forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ont mené mercredi une offensive sur la ville de Misrata (ouest) contrôlée par la rébellion, faisant au moins quatre morts et une dizaine de blessés.

Kadhafi et son ami Sarkozy
«Mon ami» le président français Nicolas Sarkozy est «fou», estime le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée mardi soir par une télévision allemande. «C'est mon ami, mais je crois qu'il est devenu fou. Il souffre d'une maladie psychique. C'est ce que dit son entourage. Ses collaborateurs disent qu'il souffre d'une maladie psychique», affirme le dictateur.

 

ARTE Journal du 16 mars 2011

17 mars

Les forces de Mouammar Kadhafi devaient livrer jeudi une bataille "décisive" pour reprendre Misrata, une ville de 500,000 habitants, l'un des derniers bastions aux mains des insurgés en Libye, à quelques heures d'un vote à l'ONU sur une zone d'exclusion aérienne visant à freiner la répression de la révolte. Les loyalistes ont mené une offensive sur Misrata, une ville sur la route de Benghazi, faisant au moins quatre morts et une dizaine de blessés. Mais les rebelles ont tenu bon. Fort des succès de ses forces nettement mieux armées que les rebelles, M. Kadhafi a affirmé que ses troupes allaient livrer "une bataille décisive" pour prendre définitivement Misrata, à 150 km à l'est de Tripoli.

L'ouest également sous les bombes
Dans l'Ouest, les troupes régulières ont aussi attaqué à l'arme lourde la localité de Zenten, à 145 km de Tripoli, selon un témoin. "Ils pratiquent la politique de la terre brûlée", selon Jamal Mansour, commandant des rebelles dans la ville, "les chars bombardent de manière intense et soutenue, et il y a des raids aériens".

 

Le vote attendu de l'ONU

 


Alors que la révolte s'est transformée en guerre civile au prix de centaines de morts, la communauté internationale, après des semaines d'hésitation, a finalement décidé de soumettre au vote à l'ONU ce soir à 22H00 GMT, un projet de résolution prévoyant de protéger les civils par "tous les moyens", à l'exclusion d'une "force d'occupation terrestre. "A partir du moment où la résolution est adoptée, des actions militaires peuvent e;tre engagées dans les heures qui suivent. Ce qui veut dire que la menace est là pour Kadhafi, n'importe où sur son territoire", selon des diplomates français. "Mais cela ne veut pas dire que (le projet) est gravé dans le marbre", a souligné un diplomate onusien, précisant que les 15 pays membres du Conseil de sécurité pouvaient encore le modifier.

 

Le premier pas de Kadhafi

 
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a, de nouveau exigé l'arrêt des violences et averti que "tuer des gens innocents et désarmés est un crime contre l'humanité". En réponse, à quelques heures du vote à l'ONU destiné à freiner la répression, l'armée libyenne a annoncé l'arrêt à partir de dimanche de ses opérations militaires contre l'insurrection, affirmant vouloir donner une "chance" aux rebelles pour qu'ils se rendent.

ARTE Journal du 17 mars 2011

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19 mars : Guerre en Libye

Frappes ciblées, zone d’exclusion aérienne, et — tant qu’on y est — se payer enfin la tête de Kadhafi : les chasseurs Rafale ont fait leurs premiers raids dans le ciel de la Libye samedi en début d’après-midi, inaugurant la campagne de pilonnage menée également par des chasseurs britanniques et des navires américains. La France, revenue des petites compromissions et des grands aveuglements de ce début d’année sur la portée du « réveil arabe », tient enfin sa « grande cause » de salubrité publique internationale, retrouve ses antiennes sur les droits humains, peut mettre en musique l’ingérence à la mode Kouchner.
http://blog.mondediplo.net/2011-03-19-Guerre-en-Libye-la-furia-francaise

L'émissaire du clan Sarkozy en Libye rétribué secrètement par Total
En 2009, le groupe Total a versé 6,9 millions d'euros à l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine pour un contrat gazier en Libye. Le directeur général du groupe, Christophe de Margerie, a personnellement supervisé l'opération, avec le feu vert de Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée. Mediapart publie les documents.
http://www.mediapart.fr/journal/international/180811/les-documents-takieddine-lemissaire-du-clan-sarkozy-en-libye-retribue-s

24 mars

Au sixième jour de l'intervention de la coalition internationale, la pression sur le colonel Mouammar Khadafi continue.

De nouveaux raids aériens de la coalition ont touché plusieurs cibles dans la région de Tajoura, située à une trentaine de kilomètres de Tripoli. D'autres ont eu lieu sur Sehba, une ville du sud, considérée comme le fief de la tribu de Mouammar Khadafi. Du coté des troupes rebelles, les combats continuent pour reprendre le pouvoir sur la ville d'Ajdabiya, au sud de Benghazi (Est). A Misrata, les forces loyales au colonel Kadhafi poursuivaient leur offensive avec des chars et de tireurs embusqués, des combats qui ont fait au moins deux morts.

 

ARTE Journal du 24 mars 2011

28 mars

L'avancée des rebelles a été stoppée ce lundi matin par les forces de Mouammar Kadhafi à 140 km à l'est de sa ville natale Syrte, bombardée dans la nuit par la coalition dont les opérations sont désormais commandées par l'Otan. Sur le plan politique, le Qatar, premier pays arabe à participer à l'intervention internationale en Libye a reconnu le Conseil national de transition, qui dirige la rébellion. Il devient ainsi le premier pays arabe et le deuxième Etat après la France à lui apporter son appui. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a offert sa médiation entre le colonel libyen Mouammar Kadhafi et la rébellion afin d'éviter que le pays ne se transforme en un "nouvel Irak ou Afghanistan". Ankara prévoit de se charger de la gestion de l'aéroport de Bengazi, aux mains des insurgés, pour faciliter le transport de l'aide humanitaire.

 

ARTE Journal du 28 mars 2011

30 mars

Une quarantaine de pays et d'organisations régionales ont entamé ce mardi dans la capitale britannique la première réunion du "groupe de contact" sur la Libye. Ce groupe est chargé du "pilotage politique" de l'opération internationale dont l'Otan doit prendre en main le volet militaire à partir du 31 mars. Se son côté Mouammar Kadhafi a exhorté mardi la coalition internationale à cesser les frappes, qualifiées de barbares, contre ses forces qui repoussent vers l'est les rebelles sur la route de Syrte, ville natale du leader libyen.

1 avril

Le régime libyen de Mouammar Kadhafi "s'effondre" après la démission et l'arrivée en Grande-Bretagne du ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa, à qui Londres "n'offrira pas d'immunité", a affirmé le chef de la diplomatie britannique, William Hague, jeudi à Londres. Moussa Koussa était une des principales figures du régime Libyen.

Par ailleurs, le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen s'est opposé à l'idée d'armer les rebelles libyens, estimant que l'Otan intervient militairement "pour protéger le peuple libyen, et non pour armer le peuple". L'Otan a pris le commandement de toutes les opérations menées en Libye ce jeudi à 06H00 GMT.

Sur le terrain, de "petits groupes" d'agents de la CIA sont déployés en Libye pour prendre contact avec la rébellion et guider les frappes de la coalition, a affirmé mercredi le New York Times. La chaîne ABC a assuré que le président Barack Obama avait donné l'autorisation d'aider secrètement les rebelles. L'avancée des insurgés a été stoppée puis inversée ces deux derniers jours par les forces du régime libyen. Les loyalistes, revigorées par l'absence de frappes aériennes depuis plusieurs jours, ont repris mercredi matin le port pétrolier de Ras Lanouf et progressé vers Brega, à environ 80 km à l'ouest d'Ajdabiya. Les rebelles ont multiplié les appels à l'aide à la coalition internationale.

11 avril : Les rebelles exigent le départ de Kadhafi comme préalable à toute solution diplomatique et rejettent un cessez-le-feu proposé par l'Union Africaine et accepté par Kadhafi. Après d'intenses combats, les insurgés reprennent Ajdabiya.

14 avril : Les forces loyalistes lancent une offensive sur Misrata : 13 morts. Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l'OTAN déclare que l'alliance a besoin d'avions supplémentaires et demande le départ du colonel Kadhafi. Washington promet son soutien aux opérations jusqu'à ce que cet objectif soit rempli. Le Guide parade dans les rues de Tripoli malgré les frappes de l'OTAN.

15 avril : Dans une tribune commune, Nicolas Sarkozy, David Cameron et Barack Obama affirment que la Libye n'a pas d'avenir avec Kadhafi. Les rebelles et l'organisation Human Rights Watch accusent l'armée régulière d'utiliser des bombes à sous-munitions à Misrata.

18 avril : Depuis la fin février, on dénombre 1000 morts dont 80% de civils à Misrata, assiégée et bombardée par les troupes de Kadhafi. De graves blessurs sont provoquées par les bombes à sous-munitions utilisées par les troupes loyalistes. On décompte également plus de 100 tués en deux jours à Yefren et Nalout, pilonnées par les forces pro-Kadhafi

19 avril : Un nouveau bilan du conflit est publié par le Conseil National de Transition : environ 10 000 morts et de 50 000 à 55 000 blessés en deux mois. Un couloir humanitaire est ouvert dans l'ouest de la Libye.

23 avril : L'OTAN mène de nouveaux raids sur Tripoli. Le régime du colonel Kadhafi veut confier l'administration de la ville de Misrata à des tribus qui lui sont loyales. 25 personnes ont encore été tuées dans cette ville où d'intenses combats opposent rebelles et forces loyalistes.

24 avril : L’OTAN intensifie ses frappes. La résidence du colonel Kadhafi à été touchée. Tripoli dénonce une tentative d'assassinat du guide libyen. Les combats continuent à Misrata, toujours pilonnée par les forces loyalistes.

28 avril : L'essentiel des combats autour de la ville rebelle libyenne de Misrata, assiégée depuis deux mois par les forces pro-Kadhafi, se déroule désormais autour de l'aéroport, selon la rébellion qui juge la victoire "très proche".

1er mai : un des fils et trois petits-enfants de Kadhafi tués par une frappe de l'OTAN, selon le régime

4 mai

Le régime libyen a proposé une prolongation de l'ultimatum fixé aux rebelles de Misrata pour se rendre, plus de six semaines après le début de l'intervention internationale en Libye où la France refuse de parler d'"enlisement" espérant un terme dans quelques mois "au plus".

A Misrata, troisième ville du pays assiégée depuis des semaines et théâtre d'âpres combats entre pro et anti-Kadhafi, au moins cinq personnes sont mortes mercredi dans un bombardement visant le port, selon un porte-parole de la rébellion à Benghazi (est).

Dans la ville, cernée par les chars des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et dont le port, seule voie d'approvisionnement en vivres et armes, est bloqué depuis plusieurs jours, la pénurie de produits de première nécessité s'aggrave. Après une journée marquée par un lourd climat d'inquiétude, le régime a annoncé, à l'expiration à minuit d'un ultimatum qu'il avait fixé aux rebelles de Misrata pour qu'ils se rendent, qu'il songeait à le prolonger "d'un ou deux jours".

ARTE Journal du 4 mai 2011

13 Mai

Les dirigeants des rebelles libyens cherchent à asseoir leur légitimité internationale en multipliant les visites àl'étranger après avoir enregistré sur le terrain des succès face aux troupes loyales au colonel Mouammar Kadhafi.
Au moins 16 "civils" ont été tués dans une frappe de l'Otan à Brega, dans l'Est libyen, a affirmé vendredi la télévision d'Etat libyenne citant une source militaire. Mais malgré cet incident, L'Otan a affirmé vendredi que les coups qu'elle a portés ces trois derniers jours aux forces loyales au colonel Kadhafi les ont sérieusement affectées, soulignant qu'elles n'avaient tiré jeudi aucun obus sur Misrata, qu'elles assiégeaient depuis deux mois. Sur place les rebelles, appuyés par les frappes de l'Otan, ont en effet réussi à prendre l'aéroport et à faire reculer les pro-Kadhafi suffisamment pour que la grande ville côtière soit hors de portée de leurs roquettes.
Premier signe d'infléchissement du régime, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaïm, a affirmé que l'armée ne tenterait pas de reprendre par la force l'Est du pays actuellement aux mains des rebelles. Dopés par leurs succès à Misrata (ouest) sur les forces loyalistes, les rebelles s'apprêtent à marcher sur Zliten, avec en ligne de mire Tripoli, à 200 km à l'ouest.

16 Mai : Le procureur de la cour pénale internationale a demandé aux juges de délivrer des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre Mouamar kadhafi, son fils Seif Al-islam et le chef des renseignements libyens.

Cette action de la CPI intervient trois mois aprés le début de la révolution libyenne. Les pr

euves recueillies montrent que Kadhafi a personnellement commandé des attaques contre des civils libyens non armés a déclaré le procureur Luis Moreno-Ocampo. Il a précisé lors d'une conférence de presse que ses forces ont attaqué des civils chez eux et dans des lieux publics et qu'elles avaient utilisé des armes lourdes contre des participants à des funérailles. Le fils de Kadhafi est poursuivi pour avoir organiser le recrutement de mercenaires particulièrement cruels.

 

La demande de mandat est un premier pas vers la justice a réagi l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch. "Les civils libyens qui ont vécu un cauchemar méritent une réparation par un processus judiciaire indépendant et impartial.

Pendant ce temps l'OTAN a mené de nouvelles frappes dans la banlieue est de Tripoli où un site de radars a été totalement détruit.

 

23 Mai : Un jour ils avancent, le lendemain ils reculent. Si sur le terrain militaire, les insurgés libyens s'enlisent dans une épuisante guerre de mouvement face aux forces du colonel Khadafi, sur le terrain diplomatique ils engrangent les succès.

6 juillet : offensive rebelle depuis les montagnes de Nefoussa (au sud-ouest de Tripoli)

28 Juillet : le général Abdel Fatah Younès, ex-ministre de l'Intérieur de Kadhafi devenu chef militaire des insurgés, est abattu dans des circonstances obscures

15 aout : percée des insurgés à Gharyane et Sorman (ouest)

18 aout : le régime propose de nouveau un cessez-le-feu tout en excluant un départ de Kadhafi. Les rebelles contrôlent la raffinerie de Zaouïa, à l'ouest de Tripoli

19 aout : les insurgés prennent Zliten et Zaouïa

20 aout : la rébellion lance en soirée l'offensive contre Tripoli, où des quartiers se soulèvent déjà

21 aout : les rebelles entrent dans la capitale, prenant le contrôle de plusieurs quartiers.
Alors que Kadhafi appelle ses partisans à "nettoyer" la capitale des "rats", les insurgés capturent deux de ses fils, Seïf al-Islam et Mohammed

22 aout 2011 la bataille de Tripoli

On ne peut pas encore dire à l'heure actuelle si les insurgés ont véritablement pris le dessus sur les troupes du colonel Khadafi, car Saïf Al-Islam aurait en effet déclaré que la ville était toujours sous le contrôle du gouvernement. Pourtant les experts en matière d'analyse du régime de Khadafi affirment que ce n'est plus qu'une question de temps avant que le dernier bastion de l'ancien régime ne tombe.
http://www.melty.fr/libye-la-bataille-de-tripoli-video-actu68939.html

23 aout 2011 Les rebellent pénètrent dans le bunker de Khadafi

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les insurgés sont entrés dans Tripoli, et ont réussi à pénétrer dans le complexe ultra-sécurisé de Bab al-Azizya, le palais-forteresse de Muhammar Khadafi. Dans cette vidéo de France 24 , les rebelles s'en donnent à coeur joie. Les symboles du régime sont pris d'assaut, dont le symbole des bombardements de 1986 : le poing écrasant un avion de chasse US.


http://www.melty.fr/Libye-les-rebelles-prennent-le-bunker-de-actu69081.html

 

 

A Tripoli, la citadelle du colonel Kadhafi est tombée :

 

 

http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/08/24/a-tripoli-la-citadelle-du-colonel-kadhafi-est-tombee_1562794_1496980.html

 

 

Des réseaux de tunnels ont été découverts, Khadafi se serait enfui.


Libye : Les rebelles prennent le bunker de Khadafi !
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